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12 avril 2021

L’église Saint- Pierre de Montrouge et son architecte Emile Vaudremer

Les travaux actuels  pour remplacer la flèche du clocher de l’église  Saint-Pierre de Montrouge ne peuvent que ressusciter en nous la mémoire de l’architecte  qui en est à l’origine : Emile Vaudremer.

Vaudremer en 1902.JPGQui était Emile Vaudremer ?

Il est né à Paris le 6 février 1829 et est décédé le à Antibes le 7 février 1914.

 Sa formation est celle de l’Ecole des Beaux- Arts. Il fut Prix de Rome en 1854 et entra à l’Académie des Beaux- Arts en 1867.

Ses principales réalisations à Paris furent la Prison de la Santé, l’école primaire de la Ville de Paris qui devint le collège Giacometti, le temple protestant de Belleville (20ème),  l’église Notre- Dame d’Auteuil ( 16ème) , le lycée Buffon (15ème), le lycée Molière (16ème) l’église orthodoxe grecque rue Georges Bizet (16ème) et bien sûr de notre église Saint - Pierre, aujourd’hui en travaux.

Le style architectural de l’église Saint -Pierre est « romano- byzantin » inspiré des églises paléochrétiennes. La large nef  avec une charpente de bois soutenue par 14 colonnes de granit est éclairée par les baies latérales.

Saint pierre de Montrouge nef.JPG

Clarté, élégance, sobriété, majesté tout l’ensemble offre un équilibre sobre et rationnel.

 Espérons retrouver bientôt, à l’extérieur la flèche nouvelle qui coiffera le clocher réhabilité.

saint pierre vue perspective.jpg

 

R.R.

N.B. Vous pouvez consulter la visite architecturale de l' église Saint-Pierre de Montrouge qui est parue dans une série d'articles d'Isabelle Loutrel publiés  dans notre blog La Voix du 14ème de mai à octobre 2007.

29 mars 2021

« Culture : Essentielle? », un colloque du Théâtre 14 mardi 30 et mercredi 31 mars

théâtre 14 - 20 avenue marc sangnier 75014,université populaire du 14ème 75014Le Théâtre 14 lance un grand colloque 'Culture, Essentielle ?" en direct de la scène.

Un temps d'échange indispensable avec des acteurs issus de tous horizons : politiques, médecins, économistes, professionnels du secteur culturel, universitaire, etc.

Cinq tables rondes, deux journées, introduites par Jack Lang, Président de l’Institut du monde arabe – Ministre de la culture de 1981 à 1986 et de 1988 à 1993.

Le tout retransmis en ligne sur le site de l'Université Populaire pour suivre depuis chez vous ces discussions autour de l'activité théâtrale, la création artistique et la culture.

Retrouvez l'évènement Facebook  https://fb.me/e/1d471YNlK

https://www.theatre14.fr/index.php/universite-populaire

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28 mars 2021

Conseil d’arrondissement du 14ème en visioconférence mardi 30 mars 2021 à 18h

conseil d'arrondissement du 14ème carine petit et ses adjointes.jpgLa prochaine séance du Conseil d'Arrondissement du 14ème  se tiendra le mardi 30 mars 2021 à 18h.

En raison des conditions sanitaires, le Conseil d'Arrondissement est diffusé en direct sur Internet et les réseaux sociaux de la Mairie.

Ordre du jour : cliquez sur lire la suite

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03 mars 2021

A Montsouris, l’eau coule de source

On sait que la rue de la Tombe-Issoire est, dans le XIVème arrondissement, sur l’exact tracé de la voie romaine qui allait de Lutèce vers Orléans. Au carrefour de cette voie et du débouché de la rue Beaunier, nous sommes sur le point culminant du Paris de la rive gauche, soit 56 m.

On sait par ailleurs que les Romains, pour alimenter la ville en eau potable, avaient construit un aqueduc traversant la vallée de la Bièvre à la hauteur de Cachan et dont il reste des vestiges. Ils récoltaient alors le précieux liquide  des sources situées sur le plateau de Rungis.

Les siècles passèrent, Paris se développa en superficie et le nombre d’habitants aussi. C’est ainsi qu’au XIXème  siècle, lors du Second Empire, Hausmann, préfet de la Seine, réorganisa l’eau de la Capitale.

Réservoirs de _Montsouris_Avenue_Reille.JPG Ainsi furent construits les réservoirs de Montsouris qui alimentent, à ce jour, les quartiers situées en partie basse de chaque côté de la Seine, fournissant un cinquième de la consommation quotidienne des habitants. Au total, 200.000 m³ sont stockés dans les réservoirs de Montsouris.

Mis en service en 1875, les réservoirs de Montsouris recueillent les eaux de trois rivières situées en Seine-et-Marne, à savoir : le Loing, le Lunain et la Voulzie ; 100 km les acheminent suivant une légère pente. Cependant, une usine de traitement, située à l’Haÿ-les-Roses, procède à une épuration.

5000 m³ d’eau sont recueillis chaque heure dans les grands réservoirs de Montsouris.

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02 février 2021

Conseil de Quartier Montsouris-Dareau réunion plénière sur zoom jeudi 4 février à 19h30

conseil de quartier montsouris-dareau logo .jpgLe Conseil de Quartier Montsouris- Dareau vous convie à sa prochaine réunion plénière  jeudi 4 février à 19h30 sur Zoom

Ordre du jour

1. Demandes de budget d’investissement
2. Plateforme citoyenne
3. Projet pour la Place des droits de l’enfant
3. Travaux des commissions: Circulation ; Solidarité
4. Bilan du Réveillon solidaire 2020
5. Informations aux habitants: Budget participatif ; proposition d’une réunion avec la commission culture autour du journal "La souris d’eau"
6. Questions des conseillers et habitants

Pour y participer  cliquez sur : https://us02web.zoom.us/j/85613488977?pwd=dUd0V3NqRjZORDB...

Meeting ID: 856 1348 8977

Passcode: Nx7fFW

14 janvier 2021

Camera Obscura : exposition Bernard Plossu "Fressons et Vintages" jusqu’au 6 février

galerie camera obscura 75014,bernard plossu,bernard plossuhLa galerie Camera Obscura  prolonge jusqu’au 6 février 2021 l’exposition de Bernard Plossu «Fressons et Vintages» Tirages exceptionnels et anti-spectaculaires.

La question du tirage est primordiale pour toute œuvre photographique. Il s’agit d’un diapason, d’une façon juste de faire vivre et vibrer une image.
Dès les années soixante-dix, Plossu trouve naturellement cet équilibre et, de la prise de vues au tirage, affirme sa préférence pour une image « anti-spectaculaire ».

 La rencontre avec la famille Fresson est de ce point de vue primordiale pour la suite de son œuvre.galerie camera obscura 75014,bernard plossu,bernard plossuh Elle lui révèle la douceur charnelle d’une couleur vivante, artisanale, sujette au tour de main et aux conditions atmosphériques. C’est le début d’une longue collaboration (de 1967 à aujourd’hui) qui, traversant trois générations de cette famille d’inventeurs et de tireurs, fixe définitivement le style couleur de Plossu.

 Photo 1  "Entre Charleroi et Bruxelles, Belgique, 2011" Tirage Fresson

Photo 2 "Haute Ardèche, 2009"Tirage Fresson

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22 décembre 2020

Une nouvelle maison de la Tunisie à la Cité Universitaire

Vu du boulevard périphérique, impossible de ne pas le remarquer : un immeuble courbe, tout argenté, recouvert de lettres arabes. Le pavillon Habib Bourguiba, la seconde maison de la Tunisie de la Cité Universitaire (CIUP), a été inauguré le 13 décembre dernier.  

maison-tunisie-paris-SLIDE-11-2000x857.jpg

La France est la première destination des étudiants tunisiens qui décident de poursuivre leurs études à l’étranger. La première maison de la Tunisie, construite en 1953, n’était plus assez vaste. Le nouveau bâtiment a été conçu dans un esprit résolument contemporain. La façade est très originale avec ses 1 892 lettres arabes en aluminium perforé dessinées par le calligraphe tunisien Shoof et adaptées par le designer Wissem Soussi, avec pour maître d’œuvre la société Itinérances Architecture.

La maison porte le nom d’Habib Bourguiba, qui fut le premier président de la Tunisie  (1957-1987). Il fut lui-même résident de la CIUP lors de ses études à Paris.

La nouvelle maison dispose de 198 chambres pour des étudiants et des chercheurs, ainsi que d’un auditorium de 250 places, d’un salon de thé d’un atrium, lieu de rencontre et d’échange, qui traverse les 7 étages.  Au total, 6 300 m², pour un coût de 16,6 millions d’euros.

Cette création participe de la politique de la Cité Universitaire d’expansion de ses capacités d’accueil.  D’ici 2025, elle disposera de dix nouvelles maisons – soit 1 800 logements supplémentaires. Certaines sont déjà construites, ou ont bénéficié d’extensions comme la Maison de la Corée, la Maison des étudiants de la francophonie, la  résidence Julie-Victoire Daubié. La Maison de l’Inde, la Maison de l’Île-de-France. La Fondation de Chine et la Maison d’Égypte ont en cours de construction.

Gérard Desmedt

14 décembre 2020

Une rue du 14ème : la rue Cassini

la rue Cassini.jpgCette rue discrète, reliant la rue du Faubourg Saint Jacques à l’avenue Denfert-Rochereau, porte le nom du premier directeur de l’Observatoire, construit sous Louis XIV.

Qui était Cassini ?

 Giovanni Domenico Cassini (connu sous le nom de Jean Dominique Cassini) nait en 1625 à Perinaldo (comté de Nice). De 1648 à 1669, il dirige l’observatoire de Panzano (Italie) où il publie son traité de géométrie euclidienne et une étude sur l’astronomie de Ptolémée à Bologne.

Colbert l’appelle en 1669. Il fera partie de l’Académie des Sciences, créée deux ans plus tôt en 1667.

Cassini jean- dominique le 1 er  directeur de l'observatoire 1669.jpg

Il est appelé à la direction de l’Observatoire de Paris en 1669, à la demande de Colbert. Il sera naturalisé français en 1773.

    De 1669 à 1693, Cassini publiera « Les Ephémérides des satellites de Jupiter » et de nombreux mémoires qui en partie réunis et publiés, de manière posthume, sous le titre « Opéra astronomica » en 1728.

Devenu aveugle en 1710, il meurt le 14 septembre 1712.

La dynastie Cassini

Son fils Jacques sera aussi astronome et dirigera l’Observatoire de 1712 à 1756  puis son petit-fils  César-François de 1756 à 1784 et l’arrière-petit-fils Jean-Dominique, comte de Cassini, jusqu’en 1793, date de sa démission  (car il était monarchiste sous la Révolution). Tous les Cassini étaient très présents au sein de l'Observatoire, et vivaient même sur place.

Balzac dans sa robe de chambre  par _Boulanger.jpgUn écrivain célèbre vécut rue Cassini : Balzac de 1828 à 1837

Voici comment il présente cette rue « L’espace enfermé entre la grille sud du jardin du Luxembourg et la grille nord de l’Observatoire est un espace sans genre… un espace neutre… Là Paris n’est plus… là Paris est encore… C’est un désert… »

C'est au  numéro 1  de la rue Cassini que Honoré de Balzac s'installe en mars 1828, au moment où s’écroule son entreprise de fonderie de caractères d’imprimerie. Il s’agit de disparaître de la vue des créanciers, sous le nom de M. Surville (le nom de son beau-frère et de sa sœur Laure). La rue Cassini est l’adresse principale de Balzac jusqu’à septembre 1837 (l’immeuble d’aujourd’hui est plus récent). C’est à cette adresse qu’on voit Balzac se métamorphoser en un écrivain reconnu et où il entreprend en particulier « La Comédie humaine ».

Ainsi,  la rue Cassini est le témoignage, au sein du 14ème, d’une histoire scientifique et littéraire du plus grand intérêt.

Photo1: la rue Cassini

Photo 2 : Giovanni Domenico Cassini I. En arrière-plan, l'Observatoire de Paris, dont il fut le premier directeur.

Photo : Balzac dans sa célèbre robe de chambre (aussi désignée comme une robe de bure), par Louis Boulanger.

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19 novembre 2020

Plaisance, un quartier d’artistes

Ce quartier délimité par l’avenue du Maine, les rues du Château, Vercingétorix, de l’Ouest et Raymond Losserand a vu tout au début des années 1900 et jusqu’aux années 30/40, une fréquentation d’artistes qui ont marqué par leur passage ce territoire proche de Montrouge.

henri rousseau dit douanier.jpgLe peintre Henri Rousseau, né à Laval en 1844 et mort en 1910.

Il vécut tout d’abord au 44 avenue du Maine dans un atelier d’artistes, puis au 9 de la rue Vercingétorix, de 1898 à 1901, ensuite au 36 de la rue Gassendi, de 1901 à 1904, et termina son existence au 2bis rue Perrel, rue disparue en 1975,  qui devait laisser la place à la radiale Vercingétorix, autoroute urbaine, heureusement non construite.

Au 2bis de la rue Perrel, on pouvait rencontrer Charles Vildrac, Georges Duhamel, Pablo Picasso, Gertrude Stein, Robert Delaunay, Guillaume Apollinaire, Max Jacob et André Salmon. Ainsi, on peut dire que la rue Perrel a vu en ses années de bonne fortune, l’excellence de la peinture, de la poésie, et de la littérature contemporaine.

 Henri Rousseau mourut en 1910 à l’hôpital Necker et sera inhumé au cimetière de Bagneux, à l’initiative du peintre Delaunay (1885-1941) qui lui acheta une concession trentenaire. Ce n’est qu’en 1847 que Rousseau retrouva sa terre natale, Laval où il repose au jardin fleuri de la Perrine.

Le peintre Rousseau, par son passage rue Perrel, aura été l’un des acteurs d’une vie artistique intense en ce début du 20ème siècle. Le quartier Plaisance en garde la mémoire.

Henri_Rousseau_autoportrait._._Portrait_paysage_1890 musée de Prague.jpg

Photo 1: Henri Rousseau dans son atelier en 1907 photographié par Dornac.

Photo 2 : Henri Rousseau Autoportrait- paysage 1890 musée de Prague

17 novembre 2020

Moulin à Café : Reconfinés, mais solidaires ! #3

repasTroisième semaine de reconfinement, le Moulin à Café est toujours fermé au public, mais vous pouvez bénéficier de la vente à emporter:

Du lundi au samedi, de 12h à 14h, vous pouvez récupérer une formule repas que vous aurez pré-commandée idéalement la veille jusqu'à 21h. Cela nous permet de mieux ajuster nos commandes pour vous préparer de bons petits plats !

Trois formules au choix, végétarienne ou avec viande :
- Entrée + plat
- Entrée + plat + dessert
- Plat + dessert

Les réservations sont à prendre par téléphone au 01 40 44 87 55 / 07 83 73 33 26 ou via le site web.

Consultez le menu et commandez ici !

Le Moulin à café 8, rue Sainte-Léonie 75014 PARIS

www.moulin-cafe.org

Faites un don

Des activités en visio-conférence ou sur nos réseaux sociaux auront lieu durant ce confinement #3, afin de garder le lien entre nous !

Notre sélection de la semaine :

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09 novembre 2020

Les libraires vous attendent

Vous avez soif de lecture, et vous voudriez acheter le dernier roman ou essai dont on parle ? Certes, les librairies n'ont plus le droit d'accueillir des clients, mais la plupart elles restent ouvertes avec le système « click and collect ». En bon français, « cliquez et retirer ».

Vous allez donc sur Internet, vous choisissez votre livre, vous le payez par carte bancaire. Enfin, vous allez cherchez votre achat à la librairie. Le libraire vous le donne sur le pas de la porte…

Dans le 14e, plusieurs librairies proposent ce service. Lesquelles ? Vous les trouverez sur la carte de Parislibrairies en cliquant ici.

Certaines n'y figurent pas encore, notamment Le livre écarlate, 31 rue du Moulin Vert, lelivreecarlate@wanadoo.fr, la librairie Tropiques 56 rue Raymond Losserand, le Coquelicot, 2 rue Campagne Première, commandes possibles par le site Place des libraires

Les libraires vous attendent. Le livre reste un produit de première nécessité !

Gérard Desmedt

14 octobre 2020

Cité Internationale Universitaire : visites du pavillon Habib Bourguiba samedi 17 octobre

Cité internationale universitaire pavillon habib  Bourguiba maison de la tunisie Capture-décran-2020-10-08-à-12.11.08-625x300.pngDans le cadre des Journées nationales de l’architecture 2020 à la Cité Internationale Universitaire sont proposées des visites du Pavillon Habib Bourguiba (maison de la Tunisie), le samedi 17 octobre à 15h et 16h.

Le Pavillon Habib Bourguiba, situé dans le parc Ouest de la Cité internationale universitaire de Paris, a accueilli ses premiers résidents début septembre.  La Tunisie, qui dispose déjà d’une maison édifiée en 1953 par l’architecte Jean Sebag, double ainsi sa capacité d’hébergement.

Ce bâtiment étonnant, véritable œuvre artistique, s’impose comme un nouveau signal le long du boulevard périphérique. Conçu par le groupement d’architectes franco-tunisien Explorations Architecture et Lamine Ben Hibet, il exprime une parfaite synthèse entre la modernité et la culture arabo-musulmane. Dès la conception, les architectes en ont confié la direction artistique à la Galerie Itinerrance, qui a collaboré avec l’artiste Shoof pour la conception du motif de la résille métallique, évoquant la calligraphie arabe. Les 199 logements, occupés par des étudiants et des chercheurs internationaux, sont ainsi baignés d’une lumière tamisée, diffusée par les alvéoles en creux de ce moucharabieh moderne.  Le pavillon dispose également d’un auditorium de 250 places et d’un salon de thé avec terrasse extérieure, ouvert aux visiteurs.

Si au premier abord, c’est l’enveloppe du bâtiment qui séduit par son originalité, le volume intérieur, en forme de huit, réserve un atrium impressionnant, éclairé par une verrière zénithale et autour duquel s’enroule la spirale des circulations. Le dessin architectural est lisible dans tous les espaces, y compris dans le mobilier des chambres, conçu sur mesure.

Ce pavillon complète  la collection des architectures de la Cité internationale, implantées sur les 34 ha de parc.

Samedi 17 octobre à 15h et 16h

Réservations : visites@ciup.fr   / 01 76 21 26 95

Adresse : 45E boulevard Jourdan – 75014 PARIS

07 octobre 2020

La Société historique et Archéologique d’octobre à novembre 2020 : La ligne de démarcation, hommage au Général de Gaulle

- Visites commentées de l’exposition Marie-Thérèse Auffray au jardin Marie-Thérèse Auffray rue de l’empereur Valentinien précédées d’une promenade : dernière visite le dimanche octobre 11 octobre à 15h. (voir article sur Marie-Thérèse Auffray dans La Voix du 14ème le 3 octobre)

la ligne de démarcation film de Chabrol.jpg- Samedi 10 octobre à 15h Présentation historique et projection du film « La Ligne de démarcation » de Claude Chabrol séance annulée en raison des conditions sanitaires et reportée au 12 décembre.

A la salle des fétes de la mairie- annexe 12 rue Pierre Castagnou

« La Ligne de démarcation » est un film franco-italien de Claude Chabrol sorti le 25 mai 1966. Il avait été inspiré et adapté du roman « La ligne de démarcation » de Gilbert Renault, alias colonel Rémy, ancien résistant des Forces Françaises Libres.    Film  avec une prestigieuse distribution Maurice Ronet, Jean Seberg, Stéphane Audran, Daniel Gélin, Jacques Perrin, Jean Yanne …

Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, la ligne de démarcation coupe en deux un village du Jura. Un capitaine de l'armée française, le comte Pierre de Damville, prisonnier de guerre, blessé en 1940, libéré par les Allemands, revient chez lui. Mais son château est utilisé par l'occupant comme siège de la Kommandantur locale. Pierre est résigné à devoir cohabiter avec les Allemands, dans l'inaction, ce que refuse courageusement sa femme, Mary, anglaise naturalisée française par son mariage, qui a rejoint les rangs de la Résistance. Mais la Gestapo intervient dans la région à la recherche de deux parachutistes : un agent secret anglais et un agent de la France libre. Les résistants locaux s'emploient à leur faire passer la ligne de démarcation, tandis qu'ils cherchent à exécuter un passeur véreux ayant abandonné une famille juive aux nazis...(Wikipédia)

Le père du cinéaste, Yves Chabrol, était pharmacien  7 avenue d’Orléans (devenue avenue du Général Leclerc ou existe encore une  pharmacie actuellement).

Il avait résisté avec le Père Corentin Le Cloarec, Maurice Ripoche et Pierre de Gaulle… Il a fait partie d’un mouvement de résistance «  Ceux de la Libération » créé le 2 août 1940  par Maurice Ripoche Maurice Nore, débitant de tabac au 5 avenue d’Orléans, et Pierre Beuchon (tous habitants du 14ème).

la société historique et archéologique du 14ème- Le 14 novembre à 15 h Hommage au Général de Gaulle « Le Grand Homme du 18 juin 1940 »  par l’éminent professeur Philippe Ratte membre du Conseil scientifique de la France

à la salle des fêtes de la Mairie- Annexe

Nous avons à célébrer en cette année 2020 trois anniversaires : le 130ème anniversaire de sa naissance en 1890, le 80ème anniversaire de l’appel du 18 juin, et le 50ème anniversaire de sa disparition en 1970.

(photo Wikipédia)

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06 octobre 2020

Alice Mauchamp et Neumi Dudas Crepel exposent à la galerie du Montparnasse du 1er au 13 octobre 2020

exposition galeie du montparnasse du 1 au 17 oct 2020 Alice Mauchamp.jpgLes artistes peintres Alice Mauchamp et Neumi Dudas Crepel  exposent à la galerie du Montparnasse du 1er au 13 octobre 2020.

Horaires :
Du lundi au vendredi de 13h à 17h
Samedi et dimanche de 11h à 19h
exposition galerie du montparnasse du 1 au 17 oct 2020 image_processing20200930-1524-vyx0qr.jpg
Galerie du Montparnasse
55, rue du Montparnasse

Tél. : 01 43 22 72 77
M° Montparnasse-Bienvenüe

 

Photo 1: Alice  Mauchamp

photo 2 : Neumi Dudas Crepel

03 octobre 2020

"Marie-Thérèse Auffray, Une femme peintre" exposition et promenades

société historique et archéologique du 14èmeExposition hommage et promenades urbaines à l’occasion du trentenaire de la mort de l’artiste

Du 25 septembre au 25 octobre 2020, Grilles du square Marie-Thérèse Auffray (rue de l’empereur Valentinien Paris 14)

En partenariat avec l’association Marie-Thérèse Auffray et la Société Archéologique et Historique du XIVe arrondissement, la Mairie du XIVe arrondissement a souhaité rendre hommage à cette femme peintre dont l’histoire et les combats personnels se sont mêlés à l’Histoire.

Exposition de 20 panneaux présentant œuvres et affiches réalisées par l’artiste au cours de sa vie ainsi que des clichés personnels.

Cette exposition est agrémentée de 3 promenades urbaines réalisées par la Société Archéologique et Historique du 14e arrondissement permettant de connaître l’histoire singulière de cette femme d’exception.
Visites limitées à 30 personnes sur inscription auprès de l’adresse : marylene.brozzu@paris.fr

- Samedi 26 septembre 2020 de 15h à 16h
- Samedi 3 octobre 2020 de 15h à 16h
- Dimanche 11 octobre 2020 de 15h à 16h

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09 septembre 2020

Cité Internationale Universitaire : Parcours Paris-mômes

cité internationale universitaire  parcours momes.pngUne nouvelle balade à faire en famille toute l’année

La Cité internationale vous propose de découvrir son architecture en famille grâce à un nouveau parcours-jeu réalisé par Paris Mômes.

Au fil de la balade, à travers des devinettes et des jeux d’observations, apprenez la diversité architecturale du site!

Ce parcours est téléchargeable sur le site internet de La Cité Internationale Universitaire ou disponible à l’accueil de la Maison internationale, 17 boulevard Jourdan.

03 septembre 2020

Galerie Camera Obscura : Exposition Forme du 3 septembre au 24 octobre

Camera obscura expo forme insecte du 3 sept au 24 oct 2020.jpgLa galerie Camera Obscura, 268 boulevard Raspail 75014 Paris, organise une  exposition collective "Forme" du 3 septembre au 24 octobre.

Seront présentées des photographies de : Bill Brandt, Harry Callahan, Eric Dessert, Lucien Hervé, Yasuhiro Ishimoto, Michael Kenna, Bohnchang Koo, Jungjin Lee, Sarah Moon, Christopher Taylor.

(Pas de vernissage en respect des précautions sanitaires)

"FORME" 

Travailler avec un artiste sur une nouvelle exposition est un bonheur. C’est une joie différente mais tout aussi intense que de parcourir les étagères de la galerie, d’en ouvrir les boites à la recherche de pépites, d’y découvrir des mariages inattendus.

Pour cette rentrée de septembre, contraints de repousser l’exposition de l’artiste coréen Bohnchang Koo, nous avons pris son travail comme point de départ pour rassembler, par affinités, des œuvres sur le thème de la FORME.camera obscura lucien hervé.jpeg

Cette exposition nous donne ainsi l’occasion de confronter des classiques de notre fonds (Harry Callahan, Yasuhiro Ishimoto, Bill Brandt) à des œuvres de photographes régulièrement exposés à la galerie (Eric Dessert, Lucien Hervé, Michael Kenna, Bohnchang Koo, Jungjin Lee, Sarah Moon, Christopher Taylor), en suivant ce fil de l’équilibre formel, du plaisir de l’œil que nous offrent ces travaux basés le plus souvent sur une profonde simplicité.

Si la forme a parfois mauvaise presse (vide ou froide selon qu’on la trouve dénuée de profondeur ou de sensibilité), il est pourtant évident qu’elle est une base majeure de la création en photographie et que les recherches que l’on peut qualifier de formalistes ont fourni à son histoire de nombreux chefs-d’œuvre.

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29 août 2020

L'EXPO aux jeunes artistes - Appel à candidature

expo jeunes artistes rue maurice bouchor appel à candidature 2020.pngComme chaque année, Arts Sous X organise l'Expo aux jeunes artistes dans la galerie située 5 rue Maurice Bouchor en Octobre.

L’événement «L’EXPO aux jeunes artistes», issu du partenariat entre la Mairie du XIVème, Paris Habitat et l’association Art Sous X (association pour promouvoir la création artistique), permet à de jeunes artistes de 16 à 35 ans à la fois d’exposer dans la galerie de L’EXPO, de profiter d’un temps de résidence pour commencer (ou continuer) à réaliser une œuvre sur place et d’aller à la rencontre du public tout au long de cette résidence à partir d’un thème «Un quartier, des histoires ».

Le début de l’événement est fixé le soir de la « Nuit Blanche à Paris », samedi 3 octobre, pour se terminer 15 jours après, le samedi 17 octobre 2020.

Sélection des participants

L’événement s’adresse à tous les jeunes artistes de 16 à 35 ans quel que soit le domaine (peinture, sculpture, dessin, photographie, vidéo, performance, installation…) Voir les modalités et conditions d’inscription. 
La sélection de 4 candidat.e.s sur l’ensemble des dossiers reçus est faite par un jury composé de plusieurs membres (artiste du XIVème arrondissement, directeur des Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris, représentants de art sous x, de la mairie du XIVème, de Paris Habitat et des participants de la précédente édition pour 1 voix).

 Appel à candidature - Dossier à télécharger inscriptions du 24 juillet au 17 septembre

Pour qui ?

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24 août 2020

Messe pour l’anniversaire de la Libération de Paris

Libération de Paris.jpg

En raison de l’incendie de Notre-Dame, c’est à Saint-Germain l’Auxerrois que sera célébrée, ce dimanche 30 août à 11h30, la messe annuelle pour l’anniversaire de la Libération de Paris.

Elle sera présidée par Mgr. Philippe Marsset, évêque auxiliaire de Paris.

Conformément à la convention signée le 26 juin 2002 entre la Fondation Charles de Gaulle, la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque et l’archevêché de Paris, une messe anniversaire de la Libération de Paris est célébrée chaque année.

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04 juillet 2020

Histoire et avenir du domaine des Franciscaines Missionnaires de Marie

A la périphérie de l'avenue Reille, existe un domaine appartenant à la Congrégation des Soeurs Franciscaines Missionnaires de Marie. Créée en 1877, ce site est ouvert en 1896 où elles font construire leur foyer, et en 1913 une chapelle. Le couvent lui, est construit en 1930, étendu en 196, et une annexe est réalisée en 1966. Les soeurs logent dans le foyer qui abrita un hôpital pendant les deux dernières guerres.

Le lieu est attrayant, largement arboré sur une surface végétalisée de 4400 mètres carrés, surface classée espace vert protégé (EVP).

Depuis 2018 un grand projet immobilier menace cet îlot : deux promoteurs immobiliers sont sur le sujet. Le projet prévoit la démolition du foyer et la construction d'immeubles de huit à neuf étages soit 180 logements. Ces projets inquiètent la population alentour et c'est ainsi que se fonde l'association Exemplarité 14. Le conseil de quartier Montsouris-Dareau missionne une commission pour analyser la situation. Une pétition est lancée qui recueille plus de trois mille signatures.

Début 2019, une deuxième version du projet limite le nombre de logements à 156. Les habitants proches de l'îlot veulent préserver le site par une demande de protection au titre des Monuments Historiques. Il faut savoir que le projet définitif amputerait l'espace vert de 700 mètres carrés, entraînant une dégradation des surfaces arborées.

La hauteur des immeubles serait en rupture avec celle des constructions voisines de deux étages. La pollution serait accentuée et les conditions d'environnement dégradées. La construction de l'ensemble nécessiterait l'arrachage d'une vingtaine d'arbres, parfois d'espèces rares et tous en bon état sanitaire. Les candidats aux élections municipales se sont tous prononcés pour la préservation intégrale du site.  

R.R.- Documentation extraite de l'article Janine Thibault du n° 126-127 du Journal " La Page".

28 juin 2020

Une fresque en hommage à Zao Wou- Ki rue Didot

Les fresques murales sont à l'honneur aujourd'hui. Elles s'apparentent souvent au "Street Art", expression moderne de ce qu'étaient les peintures murales d'autrefois.

fresque en hommage à Zao Wu Ki photo monique garrigue.jpgAinsi, le peintre Zao Wou Ki, qui avait son atelier rue Jonquoy et dans lequel il a vécu plus de cinquante ans se voit aujourd'hui représenté à travers une fresque ayant vu le jour sur le pignon d'un mur situé à l'angle de la rue Didot et de la rue Jonquoy.

Plusieurs esquisses avaient été soumises au vote des habitants par une consultation via Internet. La réalisation de cette fresque a été initiée par GFR, association qui conçoit et produit des projets artistiques dans l'espace public. Fred Calmets en est l'auteur. Inaugurée le 12 mai de cette année, cette fresque marque le témoignage de la reconnaissance du 14ème arrondissement  et de la Ville de Paris envers cet artiste mondialement connu et estimé. 

R.R.

Photo Monique Garrigue-Viney

25 juin 2020

L'avenue René Coty, le présent et l'avenir

En 2017, les Conseils de Quartier Montsouris-Dareau et Mouton-Duvernet présentaient un projet de : "Une promenade piétonne paisible entre Denfert-Rochereau et le Parc Montsouris". Ceci, afin de faciliter les traversées de deux carrefours situés rue de la Tombe-Issoire et rue d'Alésia. Cette proposition soutenue par deux mille soixante quatorze habitants est reprise par la mairie de Paris dans un projet global plus vaste : "le plan Stratégie piétons" voté au Conseil de Paris le 30 janvier 2017.

Au mois d'avril 2018, une concertation est mise en place  pour le réaménagement temporaire et participatif de l'avenue René Coty. Mais il n'a pas été accordé suffisamment de place aux acteurs locaux tels que les associations du quartier et les commerçants de l'avenue. A l'automne 2019, les premiers travaux commencent. Les massifs d'arbustes, refuge des oiseaux, laissent place à des parcelles de fleurs et à beaucoup de terre nue. La moitié des arbustes de l'avenue sont déracinés pour laisser place à de nouvelles plantations et à du mobilier de style sportif ou ludique. Des jardinières, des rosiers et de la pelouse remplacent les arbustes retirés. Une partie de l'espace libéré ne sera pas végétalisée.

Le rapport à l'écologie n'est plus le même et la biodiversité souffre fortement de ce déséquilibre. Les habitants de l'avenue  expriment leur déception à travers une pétition de 1100 signatures. Ils exigent la conservation de l'aspect patrimonial de l'avenue, un moratoire  est établi sur le sujet. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a fait part de son désaccord, dénonçant un projet portant atteinte à la capacité de nidification des oiseaux (moineaux, mésanges...). La LPO a recommandé de conserver une partie des arbustes et de respecter la période de nidification de mars à l'été.

Face à l'opposition des riverains et des conseillers d'arrondissement d'opposition, il a été prévu par l'Hôtel de Ville une diminution des arrachages sur le tronçon entre le carrefour Tombe-Issoire et Alésia, ainsi qu'une suspension des travaux jusqu'à la fin de l'été concernant le tronçon Alésia-Parc Montsouris.

A ce jour, les travaux sont suspendus du fait de la crise sanitaire, et ne pourront reprendre sans doute qu'à la rentrée de septembre.

R.R.   

Informations recueillies dans l'article de Rémi Velez paru dans La Page du 14ème N°126-127

27 mai 2020

A la recherche des œuvres perdues de Giacometti

L’Institut Giacometti est l’un des « petits musées » autorisé à rouvrir après la sortie du confinement. Une occasion pour les habitants du 14e de découvrir (ou de redécouvrir) ce petit espace (350 m²) dédiés à l’artiste qui habita et travailla dans l’arrondissement. L’occasion surtout de voir une exposition temporaire étonnante, « A la recherche des œuvres disparues »

Atelier Giacometti.jpg

Entre 1920 et 1935, Alberto Giacometti se cherche. Il est influencé par le cubisme, puis par le surréalisme. Mais on connaît peu d’œuvres de cette période. L’artiste produit, mais détruit beaucoup ensuite. Il reste heureusement des dessins, des croquis, quelques photos de ses compositions, présentes dans l’exposition.

Grâce à ces documents, des artistes contemporains ont pu recréer, au plus près, plusieurs sculptures du maître. Notamment « l’Objet surréaliste », une séduisante œuvre de bois et de fer, qui mêle roue, sphères et triangles. Et aussi « Mannequin », une première étude qui se transformera plus tard en « la Femme qui marche », une sculpture exposée en permanence à la Fondation. Et encore « Composition », une pierre taillée, une des seules connues de Giacometti.

La visite permet aussi de voir, dès l’entrée, derrière une vitre, le petit atelier de Giacometti (20m2) reconstitué en taille réelle, avec ébauches d’œuvres, matériel de peinture et de sculpture – y compris les graffitis sur le mur!  L’Institut Giacometti, rue Victor-Schœlcher, n’est pas le lieu où travaillait le sculpteur. Il vivait et œuvrait non loin, rue Hippolyte Maindron. L’hôtel particulier Art Nouveau de la rue Victor Schœlcher était l’atelier d’un autre artiste-décorateur, Paul Follot, qui réalisa notamment le pavillon « Pomone », pour le magasin Le Bon Marché, à l’exposition universelle de  1925.

« À la recherche des œuvres disparues », prolongation jusqu’au 21 juin 2020, 
Institut Giacometti, 5, rue Victor Schœlcher.
Ouvert du jeudi au dimanche, de 11h à 17h,
uniquement sur réservation, par créneaux de vingt minutes.
Visite : 8,5 € et 3 € (tarif réduit).


Gérard Desmedt

16 mai 2020

Le 14e plein de gouaille de Michel Audiard

L’Institut National de l’Audiovisuel (INA) regorge d’archives cinématographiques et télévisuelles sur les grands événements, des portraits et interviews de personnes célèbres, mais aussi de reportages sur la vie quotidienne des Français.

michel-audiard-photo_21033_12692.jpg

l’INA vient de mettre en ligne une rencontre avec Michel Audiard, un natif du 14e (au 2 rue Brezin) et un amoureux du quartier. Retrouvez Audiard pour un peu plus de cinq minutes de promenades en voiture dans le quartier, en 1970, avec en prime la gouaille et l’accent titi parisien de l’auteur de dialogues cultes du cinéma français dans « Un singe en hiver, « Les tontons flingueurs », « le cave se rebiffe », « Cent mille dollars au soleil » etc. 

Cliquez ici pour un voyage en noir et blanc, mais riche des couleurs du parler direct du célèbre dialoguiste.

G.D.

04 mai 2020

L'actualité dans le 14ème. Lettre de la mairie du 4 mai : initiatives solidaires

Initiatives solidaires

SOS Confinement (0 800 19 00 00) : du réconfort au bout du fil :

Personnalité généreuse du 14e, médecin urgentiste et fondateur du Samu social, Xavier Emmanuelli est l’initiateur de la plateforme téléphonique SOS Confinement qui a été lancée le 6 avril. Mise en place par le Samu social International et l’association les Transmetteurs, cette plateforme gratuite propose une écoute experte et bienveillante. Elle vise à rompre l’isolement social et permettre à chacun d’exprimer les émotions ressenties avec le confinement. À l'autre bout du fil, 150 bénévoles dynamiques- acteurs sociaux et médecins - qui écoutent, informent, apaisent et orientent les personnes les plus fragilisées dans cette situation de confinement, période de stress et d’anxiété.  
SOS Confinement est accessible 7 jours/7 de 9h à 21h
0 800 19 00 00, numéro d’appel gratuit
.

Prométhée Humanitaire recherche des bénévoles

L’association Prométhée Humanitaire, installée au 223 rue Vercingétorix, mobilise les couturiers et couturières bénévoles pour confectionner des masques grands publics. Elle assure leur distribution et tous les bénéfices reviennent aux bénéficiaires des actions humanitaires de l’association. Si vous savez coudre et avez un peu de temps à consacrer à l’association, vous pouvez prendre directement contact avec elle sur sa page Facebook.

Culture/Que faire à la maison ?

Paris Culture en quelques clics

Retrouvez et savourez sans modération la sélection de ressources en ligne proposés par les acteurs culturels et les partenaires de la Ville de Paris

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29 avril 2020

Pour bien vivre le confinement

Ça tient peut-être du cliché psy, mais mieux vaut parfois regarder ses peurs dans les yeux pour les domestiquer. Alors cette semaine, on se confine... dans le confinement !

 D'abord dans la lecture, en suivant les bons conseils de Philippe Diaz, bibliothécaire, qui vous propose une sélection de fictions abordant les grands thèmes soulevés par cette période hors-normes, téléchargeables gratuitement ici.

En plongeant ensuite au cœur des plus belles grottes du monde, pour des visites virtuelles aussi saisissantes que dans la réalité, des expériences immersives stupéfiantes garanties sans claustrophobie. 

Les représentations théâtrales sont bien sûr suspendues, mais certaines compagnies restent actives. Celle d'Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre de la Ville, vous propose des "consultations poétiques" par téléphone : un moment d'échange étonnant et insolite avec un·e comédien·n·e, qui apaisera vos maux de confiné·e par son écoute bienveillante, puis par la lecture d'un poème choisi spécialement pour vous. Que Faire à Paris a tenté l'expérience ! 

Autre triste annulation due à la situation : celle du toujours très attendu "NUMOK", le festival numérique des bibliothèques de la Ville, qui continue malgré tout à vivre en ligne. Pour cette 6ème édition, des usager·ère·s ont été convié·e·s à enregistrer des sons dans les quartiers entourant leur bibliothèque, participant ainsi à la création de cartes postales sonores. Ça s'appelle "Constellations sonores", et c'est à écouter ici !

Enfin, après les nourritures de l'esprit viennent celles bien méritées de l'estomac. Parisiens et Parisiennes ont répondu à notre appel sur les réseaux sociaux pour proposer leurs meilleures recettes de confinement, puisque c'est de saison. Elles s'adressent tant aux cuisinier·ières d'élite qu'aux novices, et sont bien évidemment succulentes (avec entre autres un fondant au chocolat aux poires à tomber). A vous de jouer ! 

Suivez l'actualité Que Faire à Paris ? sur les réseaux sociaux

26 avril 2020

C'est le printemps des poètes à Saint -Germain -des- Prés

C’est le printemps des poètes
à Saint-Germain-des-Prés
 
C’est le printemps des poètes
la fête à Ferré, à Desnos, à Brassens.
C’est le printemps de la poésie,
au pays, à Paris, à la Closerie.
et ici, Aux Deux Magots.
Jours créatifs à La Palette,
le ciel se lave de bleu sur les quais.
Après-midis récréatives,
Prévert colore le gris des pavés
et se teint en vert,
Sonia Rykiel, belle,
se peint en fauve,
Le Bonaparte ravive son tricolore,
les rubans fleurissent aux arbres,
les feux en bleu-outremer,
renversent le trafic.
Soirée magique, poétique,
lumineuse trompette de Vian,
écriture appliquée de Sagan.
 
Et le soleil qui jaillit,
qui sourit, qui se rit,
s’enfuit des Deux Magots
aux rues Jacques Callot,
Dauphine, Mazarine.
Et le vent qui surgit
rue de Buci,
s’envole rue de Conti,
blêmit sous les intempéries,
s'engouffre au Pont-Marie.
C’est le printemps à Paris.
Giboulées de mars,
picoti-picota.
Grêle de rires aux éclats,
perles de joie
sous les doigts de la harpe.
 
Se déhanche en cadence
la cloche par-dessus son toit,
se balancent les heures
au cadran Saint-Germain,
chante Greco,
s’étonne Gide,
marmonne Sartre
sous les raclées de Jacques Laurent.
... il fait-beau-voir
à Saint-Germain-des-Prés !
 
Marie Déa, Damia,
Cora, Barbara...
Maria Casarès vêtue de noir
de l’autre côté du miroir.
S’anime le triangle magique,
Flore, Deux Magots, Lipp.
L’Oeil Écoute et relit
Apollinaire, Cocteau, Max Jacob.
La Hune fait toujours la une,
Le Divan a plié bagages.
Genevieve Dormann et Régine Desforges
broderies à petits points, Point de Hongrie.
François Gall arrivé de Transylvanie,
a fréquenté Marquet, Kisling, Léger,
pêcheurs et bouquinistes,
a flâné dans les ruelles
autour de sa mansarde-atelier
peint Segonzac et Durand Ruel,
lu Eluard, Brel et Victor Hugo,
ouvert sa galerie rue Jacques Callot,
traversé ponts et quais, respiré la Liberté,
à Saint-Germain-des Près...
 
C’est le printemps des poètes,
La Chance aux Chansons.
En dormance, Monsieur le Temps,
puissantes créations de Louise.
Vibre sa voix déclamant Marie-Lize,
se passionne récitant Eugénie.
Soirée de mars en rimes et chansons
ruisselle la harpe de Marie-Pierre
sous ses doigts estampillés Cochereau.
Virtuosité des cordes
quatuor des cœurs
pétillance des sons.
Félicité au rivage des peintres et poètes,
des écrivains, muses et musiciens.
 
Marie-Lize Gall

25 avril 2020

L'actualité dans le 14ème, lettre de la mairie du 24 avril (suite)

Initiatives solidaires

Histoire en livre numérique pour les enfants

Cette histoire vient d'être conçue avec amour pour vos enfants par Perrine Gourgeot et illustrée par Claire Wortemann. Elle est offerte en téléchargement. Perrine Gourgeot qui est aussi directrice d’une crèche municipale explique sa démarche :
"Parce que chaque situation rencontrée par un enfant devrait pouvoir être évoquée dans un livre, afin de le rassurer, j'ai imaginé une histoire pour mettre des mots sur notre quotidien si particulier en cette période inédite. J'espère que vos enfants l'apprécieront. Bon confinement à tous, et n'oubliez pas : restez chez vous !"

Préparez des gâteaux pour le personnel médical

Le collectif les Hyper Voisins lance un appel aux apprentis et aux pros de la pâtisserie : rejoignez le groupe « Vos gâteaux 14 » sur Whatsapp pour cuisiner vos merveilles à destination du personnel médical. Le mercredi vers Saint Joseph et Villejuif et le samedi vers l’institut Montsouris. Toutes les infos pratiques (livraison, conseils sanitaires…) sur le groupe. Cliquez et bienvenue à tous.

Culture / Que Faire à la Maison ? 

Les libraires s’organisent en attendant la réouverture.

Les librairies sont fermées au public mais certaines proposent ou vont proposer dans les jours à venir un service de retrait. La plupart des librairies du 14e sont représentées sur les sites Jesoutiensmalibrairie et Place des libraires.
Vos librairies de quartier ont besoin de vous. Nous vous invitons à consulter leur page internet pour plus d’information sur les possibilités de commander leurs livres.

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24 avril 2020

Gilbert Garcin, photographe poète

La galerie Camera Obscura, située 268 boulevard Raspail, nous informe du décès du grand photographe  Gilbert Garcon, (1929-2020)  connu pour ses œuvres pleines de poésie et d’humour.

gilbert  garcin est décédé.jpg

Gilbert Garcin s’est paisiblement éteint dans son sommeil le vendredi 17 avril, chez lui, à Marseille (décès sans rapport avec la pandémie actuelle). Il avait 90 ans.

Il nous laisse, pour aller retrouver Monique, compagne de sa vie et de son œuvre, mais nous continuerons longtemps à nous émerveiller, sourire, réfléchir, devant l’inventivité modeste et géniale des images de Gilbert Garcin, artiste de la profondeur ordinaire.

gilbert garcin nocturne d'après paul klee.jpg

Photos Gilbert Garcin :1) Le charme de l'au-delà

2) Nocturne (d'après Paul Klee)

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22 avril 2020

Notre-Dame de Paris, la visite confinée !

notre-dame de paris visite en confiné.jpgUn an après l’incendie qui a ravagé la charpente et la flèche de Notre-Dame, Paris Musées vous fait redécouvrir son histoire en puisant dans la richesse de ses collections en ligne. Une sélection de plus de 100 reproductions d’œuvres conservées dans les musées de la Ville retrace la vie de cette grande dame, au fil des événements marquants dont elle a été le témoin. Une visite à domicile exceptionnelle !

Autre événement à vivre en ligne, le cycle "Et ta sœur ?" à la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs. Après l'annulation forcée de ce temps fort dédié au matrimoine et à la création au féminin, la MPAA vous propose des ateliers, des lectures, de la musique et une exposition en ligne pour vivre malgré tout l'événement. Une initiative salutaire, à l'heure où les violences faites aux femmes sont en recrudescence.

Durant le confinement, la Ville de Paris vous fait découvrir toutes les semaines une sélection de courts métrages soutenus par son fonds d’aide à la production. Cette semaine, nous vous proposons de visionner trois courts dans leur intégralité, pour un voyage dans trois univers très différents. Et restez à l'affût des prochaines sélections !

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