"Cinq méditations sur la beauté" (01 avril 2007)

 de François CHENG de l’Académie française  chez Albin Michel.

Face au mal omniprésent, la beauté a-t-elle encore une place aujourd’hui ? Comment prononcer le terme même de "beauté" sans une "conscience aiguë de la barbarie du monde" ?

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En cinq méditations accessibles au lecteur moyen, mais attentif, François Cheng oppose au cynisme de notre temps, la beauté qui "sauvera le monde" pour reprendre la phrase de Dostoïevski.

Faisant dialoguer pensées d’Orient et d’Occident, émaillées de souvenirs et d’anecdotes teintés de poésie, l’auteur nous introduit en douceur au plus profond de sa démarche personnelle, qui rejoint le cheminement plus ou moins conscient de tout être humain vers ce que chacun perçoit comme fondamental.

Taoïsme et christianisme se rencontrent dans cette quête où éthique et esthétique se confondent. Même étroitement imbriquée dans le mal, la beauté est présente ; la découvrir, c’est entrevoir
"la vérité de notre destinée et les données fondamentales de notre liberté".

Un livre magnifique, paisible et profond comme un paysage d’estampe chinoise ...

Une paroissienne de Saint-Dominique
Jeannine Faurobert

08:10 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Orient, Occident, poésie, taoïsme, christianisme |  Facebook | |  Imprimer |