Le geste créatif de personnes handicapées : projection de courts- métrages vendredi 25 novembre, 20h , à l' Entrepôt (24 novembre 2011)
Ces rencontres organisées par "Retour d'image" est le partage des perceptions et des sensibilités. La séance est accessible à tous et sera modérée par Nadia Meflah, programmatrice et critique de cinéma, en binôme avec Mathias-Henri Glenard, intervenant sourd de l'association Bête à Bon Dieu Production. L'échange qui suivra les courts-métrages, en présence des artistes et des réalisateurs, abordera la question du "geste créatif" des personnes en situation de handicap.
Films audiodécrits et sous-titrés. Echanges avec le public traduit en LSF (interprète) et menés en partenariat avec Bête à Bon Dieu Production.
Vendredi 25 novembre à 20h Cinéma L'Entrepôt (7-9 rue Francis de Pressensé 75014).
Entrée libre. Renseignements et réservations : mail.retourdimage@gmail.com ou 01 43 14 65 47.
Renseignements sur le programme : cliquez sur lire la suite.
Projection de courts-métrages :
> Sacre photocinématique (Evgen Bavcar, 2008, 6') :
Dans ce court-métrage filmé avec un téléphone portable, Evgen Bavcar, photographe aveugle de renommée internationale, nous invite à assister au processus-même de sa création photographique, en mettant en scène sa relation avec son modèle.
> Regardez-moi, je vous regarde, Koji Inoue photographe sourd (Brigitte Lemaine, documentaire, 1997, 19'), avec Levent Beskardes : À travers le récit en langue des signes d'un comédien sourd, nous découvrons la vie et l'oeuvre du photographe japonais sourd Koji Inoue, né en 1918 à Fukuoka, dans une île au Sud-Ouest du Japon...
> Rêve de Clown (Levent Beskardes, fiction, 2004, France, 5')
Levent Beskardès est un artiste sourd accompli : comédien depuis plus de 30 ans, metteur en scène à l'International Visual Théâtre, auteur dramatique, poète, peintre et réalisateur. Il est aussi pédagogue et enseignant. Son rêve de clown est une invitation ludique, burlesque, sérieuse et fantasque. Un régal.
> Diamants Bruts du Japon, Takashi Shuji, un portrait de Philippe Lespinasse
Documentaire - Japon - 2008 - 17 min
Takashi Shuji crée tout d'abord des masses au pastel gras, essentiellement noires, qu'il « cerne » ensuite à l'aide de sa gomme. Il détoure ainsi l'objet dessiné en supprimant de la matière picturale. Ses compositions sont ainsi très contrastées, entre le noir des sujets, et l'arrière plan du support qui demeure vierge. Regardant attentivement son objet, mais sans chercher à le copier fidèlement, Shuji semble traduire le « sentiment» que lui inspire le motif. Son esprit est concentré sur l'élément qu'il dessine et il n'élabore aucun projet quant à la suite de sa composition. Manifestement, les objets qu'il emploie comme « modèles » ne sont pour lui qu'un moyen pour « déclencher » l'impulsion créatrice.
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