Sous le figuier (25 mars 2013)

 Un film de Anne-Marie Etienne

 Au milieu d’un groupe de jeunes adultes, accompagné de leurs enfants, Selma (Gisèle Casadessus) partage un temps de vacances au sein d’une maison de campagne. Selma, très âgée, est en fin de vie. Elle attend son inexorable disparition, mais à travers cette attente, elle nous propose un art de vivre pour elle-même et pour les autres, où l’extrême vieillesse apparaît comme un havre de paix, de sérénité et de sagesse.

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Ces adultes malmenés par les accidents de la vie sont tous en attente d’un bonheur qui semble les fuir. Ils cherchent tous la rencontre d’un amour de la vie qu’ils ne trouvent pas. Mais tous se dévoilent à travers leurs fragilités, leurs doutes dans un climat d’agitation permanente et désordonnée de leur existence. Giselle Casadessus focalise peu à peu par son comportement toutes les attentes de chacun. Elle devient la confidente, la maîtresse de vie vis-à-vis de ces consciences qui se libèrent peu à peu. Son attitude est faite d’écoute, d’attention douce, de gentillesse et de cette distance propre pour celle qui a su garder un immense amour pour la vie. Elle est le guide ultime qui saura éveiller maturité et équilibre dans le cœur de chacun.

 Avant de mourir, elle lèguera en héritage une merveilleuse image dans l’accomplissement du don de soi vers les autres. Sa mort n’est plus alors l’échec d’un naufrage, mais une naissance joyeuse, où la vie des générations futures trouvera une source d’espérance et de bonheur.

 R. Rillot

 

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