Derniers jours pour voir l'exposition Callahan, Hervé, Ronis, Ueda à la galerie Camera Obscura (08 mai 2013)

Derniers jours pour voir l'exposition Callahan / Hervé / Ronis / Ueda Jusqu'au samedi 11 mai 2013 (La galerie sera ouverte les 8 et 9 mai)

Ueda_ma_femme galerie Camera Obscura.jpgGalerie Camera Obscura
268, boulevard Raspail 75014 Paris • Tél : 01 45 45 67 08
Du mardi au vendredi : 12h à 19h, samedi : 11h à 19h

photo :Shoji Ueda. Ma femme sur la dune, 1950. www.galeriecameraobscura.fr 

CameraObscura  expo jusqu'au 11 mai.jpgLes vingt ans de Camera Obscura

La galerie Camera Obscura a ouvert sa première exposition en juin 1993 (avec les photographies de Lucien Hervé), et nous allons fêter en 2013 cet anniversaire à travers deux expositions

- La première, du 22 mars au 11 mai, est un hommage à quatre grands photographes du siècle que nous sommes particulièrement fiers d'avoir exposés et suivis durant ces vingt années : Harry Callahan, Lucien Hervé, Willy Ronis et Shoji Ueda.

Passant en revue nos deux décennies d'expositions, il m'est apparu que quatre artistes de la galerie venaient d'entrer dans le centenaire de leur naissance : Hervé, Ronis, Callahan et Ueda sont en effet nés entre 1910 et 1913.

Cette exposition rassemble un peu plus de quarante photographies choisies par affinités dans l'oeuvre de ces quatre grands photographes du siècle.

Ils n'appartiennent certainement pas à un courant commun, et leur oeuvre s'est développée, sur trois continents, dans des milieux et des cultures de l'image très différents, mais, à travers les choix proposés, j'espère que le regard singulier de chaque spectateur, trouvera un intérêt, un enseignement, un plaisir à les découvrir rassemblés pour cette exposition.

A des titres divers, chacun de ces artistes a accompagné l'histoire de la galerie. Ils ont compté dans la formation mon regard, et, pour deux d'entre eux, été de proches amis.

- La seconde, du 27 juin au 3 août, est une invitation "extra-photographique" à un grandMonsieur de la photographie : Robert Delpire, dont nous exposerons les herbiers.

Cet hommage amical à l'éditeur de Brassaï, de Cartier-Bresson, de Robert Frank... ne s'éloigne cependant pas de la photographie. D'abord, évidemment, par la personnalité et l'immense travail qu'a accompli Robert Delpire pour elle, mais aussi parce que ses tableaux-herbiers nous rappellent en quelque sorte les débuts de la photographie : les "dessins photogéniques" de Talbot, avec leurs images fantomatiques de plantes, de feuillages.

Didier Brousse

 

 


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