Eugène Atjet (II) (22 juin 2013)

Eugène Atjet (1857 – 1927)         (II)

la Closerie des Lilas.jpgFaisant suite à notre précédent article (voir I), nous abordons aujourd’hui l’influence du photographe sur le monde artistique liée présent à Montparnasse. Aux terrasses du Dôme ou de la Rotonde, à la Closerie des Lilas ou à l’Académie de la Grande Chaumière, il rencontrait de nombreux artistes auxquels il proposait ses photographies.

Il visitait également les ateliers de la rue Campagne Première et ceux du Passage d’Enfer. Il y rencontrait des sculpteurs connus (Pompon, Real Del Sarte). On peut citer aussi des peintres tels que Fujita fixé à Paris en 1913, André Derain, Dunoyer de Segonzac, Vlaminck, Utrillo, Kisling et Braque…

Atjet vendait à des graveurs, des illustrateurs de livres, des architectes, des décorateurs, nombre de ses photographies.

Peu à peu, Plaque_Hôtel_Istria,_29_rue_Campagne-Première,_Paris_14.jpgles difficultés de ses premières années firent place à une période plus facile. Son talent reconnu, il fut ensuite bien accueilli par ces milieux.

Tourmenté à l’idée que son œuvre puisse disparaître, il proposa celle-ci à de nombreux musées : Musée des Monuments historiques – Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale – Bibliothèque historique de la Ville de Paris – Musée Carnavalet – Ecole Boulle – et l’Albert Museum de Londres.

Par ailleurs, il fit des conférences dans les universités populaires : le Club du Faubourg, la Coopération des Idées, la Ligue de l’Education sociale, l’Ecole des Hautes Etudes Sociales.

D’un caractère indépendant, renfermé et presque sauvage, il était intransigeant et parfois emporté. Mais il devenait simple, modeste, presque timide devant sa clientèle. Un homme de contrastes.

(A suivre , lire la note III).  

Documentation extraite du N° 39 de la Revue de la S.H.A. du 14e.

 

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