Exposition à la fondation Henri Cartier Bresson jusqu'au 28 juillet (19 juillet 2013)
Tous les deux ans, un jury international nomme un lauréat pour le Prix HCB. Dans les 18 mois qui suivent sa nomination, son travail est exposé à la Fondation.
Le travail de Vanessa Winship, lauréate du Prix HCB 2011, est exposé du 15 mai au 28 juillet 2013 à la Fondation.
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Pendant plus d’un an, la lauréate du prix HCB a donc sillonné le territoire américain de la Californie à la Virginie et du Nouveau-Mexique au Montana. Parfois à la poursuite d’un vol de grues du Canada (les oiseaux dont on a trouvé les traces les plus anciennes sur la terre), parfois traquant désespérément une âme qui vive dans ces zones urbaines où personne ne se déplace plus à pied, l’artiste cherche à comprendre comment s’articule le lien entre un territoire et une personne.
Il est intéressant de noter que le seul court texte qui introduit le travail est un récit par l’auteur d’une scène extrêmement visuelle et précise, qu’elle choisit de ne pas photographier. Pour le lecteur, ce voyage débute par une photo manquée, par un moment magique « she dances on Jackson » où le vécu a pris le pas sur la distance et le contrôle nécessaire à une photographie en grand format.
Elle préfère le Noir et Blanc, qui s’est imposé rapidement. Moins réaliste, il lui permet de jouer davantage avec le temps, celui de l’histoire, de la mémoire et celui du présent. Elle aime écouter en cachette les conversations banales où les mots inhabituels sont des passeurs indispensables :
ce travail est un chapitre, conclut-elle, une citation d’Amérique à un moment précis de son histoire et aussi de la mienne.
L’exposition est accompagnée d’un catalogue publié aux Editions MACK.
En partenariat avec Télérama.
L’exposition et le catalogue ont reçu le soutien du Groupe Wendel.
Vanessa Winship – biographie
Après des études en cinéma et photographie à l'école Polytechnic of Central London, Vanessa Winship commence par enseigner la photographie à Londres. Elle travaille ensuite pour le National Science Museum et devient photographe indépendante. Elle rejoint l’Agence Vu’ en 2005 et partage son temps entre le Royaume-Uni et les Balkans où elle réalise ses premiers reportages « Schawarzes Meer » et « Sweet nothings ».
Très vite, au cours de ses longs séjours dans les Balkans où elle a vécu près de 10 ans, Winship a laissé de côté le reportage pour privilégier la frontalité des portraits. Son second ouvrage, « Sweet Nothings » proposait une série de visages d’écolières anatoliennes en uniforme, posant avec une simplicité grave et juste.
Ses travaux ont été exposés dans différents musées et festivals : Les Rencontres d’Arles, le Kunsthalle Museum of Contemporary Art de Rotterdam ou la Photographers’ Gallery de Londres. Ses photographies font notamment partie des collections de la National Portrait Gallery, du Nelson-Atkins Museum et de la Fondation d’entreprise Hermès.
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