« Vagabondages » exposition de Sergio Larrain à la fondation Henri Cartier–Bresson jusqu'au 22 décembre (14 décembre 2013)

"Une bonne image nait d'un état de grâce"

Il ne reste plus qu'une semaine - jusqu'au 22 décembre - pour aller voir l'exposition exceptionnelle du photographe chilien, Sergio Larrain, présentée par La Fondation HCB. ! Cet ensemble retrace l’essentiel de son parcours singulier. Des images rares, une approche poétique, un  artiste brfondation henri cartier bresson,sergio larrainillant qui a inspiré toute une génération de photographes.

L’exposition de la Fondation HCB présente sur deux étages 128 photographies en noir et blanc, dont un ensemble précieux de tirages d’époque de la collection Magnum Photos et quelques inédits. Les enfants abandonnés de Santiago, Londres, Paris, l’Italie, Valparaiso et l’Amérique du Sud en général comptent parmi les séries présentées.
Dans les vitrines du deuxième étage, les visiteurs pourront découvrir la documentation sur les livres et les parutions dans la presse. Au troisième étage enfin, est présenté un album réalisé en 1995 par Sergio Larrain.

Fondation Henri Cartier-Bresson 2, impasse. Lebouis 75014 Paris T. 01 56 80 27 00 - Métro Gaité ou Montparnasse- Bienvenue

Horaires: du mardi au vendredi, le dimanche de 13h à 18h30, le samedi de 11h à 18h30- Nocturne le mercredi jusqu’à 20h30

Plein tarif 6 € — Tarif réduit 4 €- Gratuit pour les Amis de la Fondation

www.henricartierbresson.org

Biographie

Issu d’une famille de la grande bourgeoisie chilienne, Sergio Larrain (1931-2012) a très tôt fui les mondanités qui étaient de mise dans la maison de son père, architecte et collectionneur de renom. Malgré des relations difficiles avec lui, le fils reconnaîtra plus tard que, grâce à la richesse de la bibliothèque familiale, il a pu éduquer son œil et avoir accès à la photographie.

Après avoir tenté des études aux États-Unis, il voyage en Europe avec sa famille. À son retour au Chili en 1951, il s’isole quelques temps et s’initie à la méditation. Il avait acquis un Leica en Amérique, et commence à photographier tout en fréquentant intensément la scène artistique très vivante de Santiago. En 1954, désireux d’avoir une opinion sur son travail, il envoie un portfolio au MoMA à New York et Steichen lui achète quelques tirages, ce qui le conforte dans son désir d’être photographe.

Il devient free-lance pour le magazine brésilien O Cruzeiro, voyagfondation henri cartier bresson,sergio larraine en Amérique latine, puis reçoit une bourse du British Council pour photographier Londres où il se rend durant l’hiver 1958-59. C’est à l’occasion de ce voyage en Europe que son vœu d’entrer à Magnum se réalise : il montre à Henri Cartier-Bresson son travail sur les enfants abandonnés de Santiago et il est accepté dans la prestigieuse agence. Il va donc s’installer un temps à Paris d’où il partira pour réaliser de nombreux reportages pour la presse.

Très vite, il comprend que ce monde de précipitation n’est pas pour lui et il rentre au Chili. Il y réalise son essai majeur, sur Valparaiso, avec Pablo Neruda, avant de retourner à la méditation, au yoga et au dessin. Vivant désormais volontairement isolé, il correspond avec de nombreux amis, obsédé par l’idée de sauver la planète des dégâts causés par l’homme. Il passe les trente dernières années de sa vie à Tulahuén, au Nord du Chili.

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