L'histoire de nos rues : la rue Deparcieux (16 décembre 2013)
La rue Deparcieux
La rue Deparcieux joint la rue Daguerre à la rue Froidevaux. Aussi s’appelait-elle « rue Neuve-du-Champ-d’asile » jusqu’en 1864, année où elle reçut le patronyme du mathématicien français Antoine Deparcieux (1703 – 1768).
Celui-ci, moindre seigneur des « maths » que Fermat, a poussé ses travaux dans un esprit ouvrant la voie vers des applications pratiques : mécanique, force motrice par la mise en œuvre de l’eau, perfectionnement des cadrans solaires…
Mais Deparcieux a été longtemps honoré par les compagnies d’assurance sur la vie, car il publia en 1746 le premier « Essai sur les probabilités de durée de la vie humaine » dont les tables fournirent à ces entreprises, « les limites d’âge en deçà desquelles les bénéfices sont certains ».
Réunissant comme la rue Fermat un curieux mélange d’immeubles anciens et modernes, la rue Deparcieux présente au visiteur quelques particularités intéressantes : au N° 9, une porte d’une étroitesse peu commune ; un beau portail au double n° 11- 13 ; on observera au n° 14 deux fenêtres murées, exemple typique des effets d’une des lois fiscales les plus stupides de tous les temps : l’impôt sur les portes et fenêtres, disparue en 1926 après avoir entraîné la suppression d’une nombre énorme de fenêtres dans toute la France, d’où la multiplication des locaux insalubres…
-Documentation extraite du numéro 39 de la Revue de la S.H.A. du 14e.
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