Une pensée par jour - Abbé Pierre - (13 avril 2014)
Jésus venant, ne vient pas pour être crucifié. Il se laissera maltraiter par les hommes auxquels il s'est donné, précisément parce qu'il s'est donné.
A la suite de Jésus et de Marie, inséparables en ces heures du Golgotha, nous pouvons découvrir que la souffrance offerte, vécue dans l'amour, agrandit notre coeur aux dimensions de l'Amour divin.
Les rites fondamentaux - la Consécration, l'Elévation - sont très simples. Par eux-mêmes, ils sont parlants. Ainsi, avec l'Eucharistie, le sacrifice est-il offert à partir de ce qui est le plus élémentaire : le vin et le pain. Jésus a consacré ce qui était là, sur la table.
Mon être d'homme est liberté pour que je sois capable de répondre par l'amour à l'amour. Si l'Eternel est amour, je suis aimé : puisqu'il est venu, je suis aimé.
Merci d'avoir marché avec nous, comme nous, minimes et trébuchants et d'avoir parlé, Verbe incarné afin que plus jamais nous ne soyons seuls.
Il est si doux, vraiment, d'être l'enfant d'un Père qui est bon ! Grande est notre folie, lorsque nous voulons nous dérober à ses appels et à ses liens de tendresse et d'amour.
Avant de mettre en accusation le Créateur "injuste, incapable, voire coupable", il faut découvrir cette dimension essentielle, fondamentale de l'Eternel : ne pouvant créer qu'en culminant de la liberté et en respectant la nôtre.
05:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |