Nouvelle exposition : Pieter Hugo "Kin"(l'intime) à la Fondation Henri Cartier Bresson (31 janvier 2015)

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Du 14 janvier au 26 avril, la Fondation HCB présente Kin (l’intime)le dernier projet du photographe sud-africain Pieter Hugo. À travers des portraits, des paysages et des natures mortes exposés pour la première fois en France, le photographe propose une réflexion sur la complexité de l’identité sud-africaine postapartheid. "Regarder son pays avec un oeil critique, c’est se regarder soi-même et regarder son prochain. C’est ressentir le poids de l’histoire et comprendre le rôle que chacun y joue."
L’exposition, accompagnée d’un livre publié par Aperture, est coproduite avec la Fondation Foto Colectania, Barcelone et la Galerie Stevenson, Le Cap/Johannesburg. Après avoir travaillé dans différents pays du continent africain, Pieter Hugo, photographe né en 1976, a choisi de se confronter à sa terre natale, l’Afrique du Sud. C’est véritablement au moment où il prend racine en fondant une famille, que la question de l’appartenance à une terre si conflictuelle le taraude. 
Il est adolescent à la fin de l’Apartheid (1991) et la topographie de l’endroit où il grandit l’entraîne dans une tentative constante de réappropriation de cet espace.

Réalisée au cours des huit dernières années, la série KIN est une exploration intime, une misefondation henri cartier bresson,pieter hugo en relation des éléments familiers qui façonnent le quotidien du photographe : espaces publics chaotiques ou intérieurs modestes, portraits de ses proches ou de vagabonds, tout semble lié à la question de savoir si une harmonie est possible (ou nécessaire) dans son pays. Pieter Hugo paraît écartelé entre le constat amer que la fin de l’apartheid est loin d’avoir résolu la violence ou les inégalités, et le désir de comprendre si une vie simple, un « home », est possible en Afrique du Sud. Il veut se sentir un élément du tout, prendre part à l’histoire, endosser les erreurs et va jusqu’à se représenter nu, avec son enfant nouveau-né, parmi la série de portraits saisissants qu’il propose, comme pour marquer davantage son appartenance.

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Ces portraits, sont sans doute moins spectaculaires que ceux de son fameux ouvrage "Hyena and other men" par exemple. L’artiste a mûri. Il a opté pour une frontalité simple avec peu de décors, des regards directs, sans emphase. La présence des natures mortes, qui émaillent l’ensemble, est nouvelle pour Hugo. C’est l’intrusion claire de la sphère de l’intime, modeste et pas misérable. L’Afrique est ma terre natale, précise-t-il, mais je suis blanc. "Je me sens africain, quel qu’en soit le sens, mais si on demande à n’importe qui en Afrique du Sud si je suis africain, la réponse sera toujours négative. Je ne me sens pas en phase avec la topographie sociale de cette terre, et c’est sûrement la raison pour laquelle je suis devenu photographe."

En coproduction avec http://www.colectania.es/ en partenariat avec http://www.artnet.fr/ http://www.artistikrezo.com/ http://www.telerama.fr/

Exposition du 14 janvier au 26 avril 2015 (Du mardi au dimanche de 13h à 18h30 et le samedi de 11h à 18h45) Nocturne le mercredi jusqu’à 20h30

Fondation Henri Cartier-Bresson HCB 2, impasse Lebouis 75014 Paris- www.henricartierbresson.org

Voir article précédent  paru le 13 janvier dans notre blog avec d'autres très belles photos.

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