Une histoire de la Cité Universitaire de Paris - VII- (21 novembre 2015)
1940 – 1944
A partir de juin 1940, le domaine est totalement occupé par les Allemands, à l ‘exception des bâtiments du Service administratif et du Service médical.
Pauvres en moyens matériels, un comité des œuvres sociales joue un rôle précieux auprès des anciens résidents prisonniers ou de ceux qui étant en situation de détresse, reviennent. Le service médical est très actif. On y cache parfois quelques persécutés…
André Honorat et Jean Branet président et secrétaire de la Fondation, ainsi que le recteur Charléty sont en « zone libre ». Le directeur du Collège Franco-Britannique : Auguste Desclos ainsi que Lucien Maury, de la Fondation Suédoise, et les directeurs des Fondations Belge et Hellénique défendront la Cité jusqu’à la Libération.
La proximité d’une usine de construction aéronautique (Gnome et Rhône) et la transformation en casernes des maisons de résidence fit craindre l’anéantissement de la cité par des bombardements éventuels. La réouverture d’une ou plusieurs maisons au profit des étudiants est totalement exclue durant cette période.
Août 1944 : c’est la Libération. Parmi les troupes américaines et les soldats de l’armée Leclerc, se trouvent d’anciens résidents qui viennent aux nouvelles.
Durant ces cinq années d’occupation, la Cité universitaire avait néanmoins beaucoup souffert. Les services de l’Education de l’armée américaine s’y installeront à l’automne 1944. Un semblant de vie culturelle renaît peu à peu. La Maison Internationale et la Maison du Canada reçoivent des activités diverses auxquelles sont conviés les étudiants français et leurs maîtres, relations qui leur vaudront ultérieurement des postes temporaires ou permanents outre-atlantique.
Photo : la Maison des Etudiants canadiens
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