"Pour une croissance d'une autre nature" par Patrice de Plunkett : Conférence-débat jeudi 11 février (10 février 2016)

patrice de plunkett.jpegConférence-débat par Patrice de Plunkett  "En écho à l'encyclique Laudato Si', pour une croissance d'une autre nature".  Jeudi 11 février, à 20h30 à l'église Saint Pierre de Montrouge. (métro Alésia, bus 28, 62, 38, 68)

Patrice de Plunkett, est un journaliste et essayiste français, qui codirigea le Figaro Magazine.  "Journaliste, blogueur, écrivain, Patrice de Plunkett fait entendre sa voix sur l’écologie depuis 2008. Ses prises de position faites « haut et fort » témoignent d’une espérance que se lève une génération qui protège la Création comme un bien inestimable."

Livres : L'écologie de la Bible à nos jours: Pour en finir avec les idées reçues, En mai 2015, il publie Cathos, écolos, même combats ?, en écho aux débats sur le transhumanisme.

Il ne s’est pourtant intéressé au sujet que tardivement, après sa conversion au catholicisme en 1985, à Paray-le-Monial : « J’ai retrouvé la foi après vingt ans d’athéisme », raconte-t-il. Et avec la redécouverte de sa foi, il découvre également les écrits de Jean-Paul II sur l’écologie, qui lui font vivre une véritable prise de conscience. Une lecture en amène une autre : progressivement, il découvre et maîtrise parfaitement les écrits des papes sur cette question, dont ceux de Benoît XVI qui l’interpellent par leur radicalité et leur vigueur. C’est tout son regard sur le monde qui s’en trouve changé. Libéré de ses obligations de directeur de magazine à la fin des années 90, il développe alors une réflexion très critique à l’égard de l’ultralibéralisme et du « mythe de la croissance », et relie la crise écologique que connaît la planète à son organisation économique.

Pour lui, cette réflexion et ce travail d’information ne sont qu’une façon « d’accomplir son devoir d’état de journaliste » mais aussi de disciple du Christ : « Le chrétien ne peut avoir la même relation avec le monde qu’un disciple du dieu Argent, qui participe à la dé-création », explique-t-il. La dé-création, c’est toute action qui stérilise la nature ou la détruit en la rendant artificielle. Ses conséquences sont terribles : « Si nous ne modifions pas le modèle écologique actuel, les peuples pauvres de l’hémisphère Sud vont vivre des catastrophes. Il provoquera des sécheresses, des submersions de territoire et des migrations de masse. Les nonces apostoliques ont expliqué toutes ces conséquences lors de la conférence de Copenhague ! » Pas question d’y voir là une question secondaire qui passerait après les questions éthiques. L’écologie est au contraire une façon globale d’envisager les défis auxquels les contemporains sont confrontés, tant du point de vue des ressources naturelles, des équilibres politiques, de la justice économique et sociale que du respect des structures naturelles comme la famille.(Pauline Quillon Paris- Notre- Dame )

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