« Vies silencieuses » Exposition Koo / Bianchi à la Galerie Camera Obscura (12 avril 2016)
« Vies silencieuses » Exposition de photographies de Stefano Bianchi et Bohnchang Koo du jeudi 31 mars au 26 mai 2016.
Rencontre avec les artistes le jeudi 14 avril de 17h à 19h30.
« Les objets nous accompagnent depuis l'aube de l'humanité. Avant l'âge moderne qui les a vu se multiplier et nous submerger, ils ont été ces biens précieux, rares et indispensables, jalousement gardés et transmis. Signes de notre habileté, ils marquaient notre différence avec l'animal.
Les natures mortes, "vies silencieuses"
selon une traduction littérale de l'anglais "still life" (appellation plus juste et d'une limpide simplicité), sont un hommage à leur présence et à leur existence. On pourrait presque dire à leur âme. »
Galerie Camera Obscura 268, boulevard Raspail 75014 Paris www.galeriecameraobscura.fr - Tél : 01 45 45 67 08
Mardi à vendredi : 12h - 19h / Samedi : 11h - 19h
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La galerie Camera Obscura est heureuse de présenter le travail que Bohnchang Koo, artiste coréen de renommée internationale, a réalisé depuis plusieurs années en prenant pour modèles exclusifs de ses "vies silencieuses" les céramiques blanches (Baekja) et noires (Gobdol), de la tradition coréenne.
Les bols, les jarres, les céramiques qui dispensent et conservent l'eau, les aliments, ont tissé depuis la préhistoire des liens si intimes avec la vie des hommes, qu'ils habitent la mémoire de nos mains, mais aussi nos mythes. Ils ont certainement été les premiers objets à porter une esthétique, un plaisir du voir et du toucher. Ils évoquent la maternité, l'enfance, mais aussi la mort et les ancêtres (Le bol de lait et l'urne funéraire).
Stefano Bianchi est né en 1964 à Bologne (la ville de Morandi, maître des "vies silencieuses" dont il revendique l'influence).
Visitant un jour un atelier de menuiserie délaissé, figé dans le passé, il est fasciné par les petites boîtes en carton, contenants méticuleux et colorés, qu'il y découvre. Leur matière et leurs couleurs fanées évoquent l'aquarelle. A la différence de la céramique, matériau noble dont la conservation traverse les générations, ces modestes objets de carton sont périssables mais ils partagent le même caractère symbolique de réceptacle. C'est le mystère de leur contenu, fut-il du vide, autant que leur assemblage en architectures délicates qui nous intrigue dans les compositions de Stefano Bianchi.
Didier Brousse
05:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : galerie camera obscura, bohnchang koo, stefano bianchi | 
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