L'aigle et l'enfant (11 juillet 2016)

L'Aigle et l'Enfant.jpgUn film de Gérardo Olivares              

En haute montagne, deux aiglons viennent de naître. L’un d’eux devra abandonner le nid au profit de son frère. Le fugitif sera recueilli par Lukas, un enfant qui le soignera au cœur d’une cabane délabrée située au sein de la montagne. Il faut préciser que Lukas est lui-même en conflit larvé avec son père et que celui-ci, d’une certaine manière, l’ignore et le rejette.             

Lukas appellera son protégé Abel, par opposition à son frère surnommé Caïn, celui-ci resté au nid. Une amitié profonde et réciproque naîtra peu à peu de cette relation si particulière. L’enfant devra nourrir, éduquer son protégé, lui apprendre à voler, à chasser, puis progressivement, à devenir libre et adulte afin d’affronter une nouvelle vie, sa vie d’aigle, une vie axée sur la persévérance, la volonté et le désir profond d’être soi-même.              

C’est Jean Reno, le garde-forestier, qui nous conte cette histoire. Il la commente de remarques dignes de celles d’un fabuliste connu, tout en la complétant avec l’éclairage discret d’une forme de bon sens prenant parfois une intention philosophique. Ici, l’amour des êtres vivants prend toute sa véritable place.              

Nous sommes conquis par cette relation exceptionnelle où un enfant et un oiseau apprennent à vivre ensemble dans un amour partagé et réciproque. La leçon se veut par ceci exemplaire pour nous autres humains.    Ce film est une réussite parfaite où les splendides paysages alpins forcent l’admiration par le grandiose décor qu’offre une nature où la beauté a le dernier mot. L’histoire n’en est que plus sensible à notre cœur. 

R Rillot 

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