Une pensée par jour (Frédéric Ozanam) (05 mars 2017)
Heureux ceux qui savent vivre avec les morts, c'est souvent le meilleur moyen de remplir ses devoirs envers les vivants.
En nous retirant les appuis humains, la Providence nous fait mieux sentir qu'elle se charge de nous.
Plus se multiplie dans ce monde invisible le nombre des âmes qui nous furent chères et qui nous ont quittés, plus puissante se fait sentir l'attraction qui nous entraîne.
Nous tenons bien moins à la terre quand les racines par lesquelles nous y étions attachés sont brisées par le temps.
Garde-toi surtout du découragement : c'est la mort de l'âme.
La pensée de l'incertitude des choses humaines ne doit point briser nos courages et éteindre notre activité ; mais elle doit nous attacher plus au devoir du présent, en nous convaincant de l'ignorance de l'avenir.
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