Ciné-philo à l' Entrepôt : Le vénérable W. le 10 septembre 14h30 (10 septembre 2017)
Le ciné-philo est une activité innovante de philosophie dans la cité.
Une salle de cinéma ressemble étrangement à la caverne de Platon ; sa sortie peut faire acte de philosophie. Deleuze disait qu’un plan de cinéma est une idée.
La philosophie c’est le travail avec les idées ; le ciné-philo considère un film comme un ensemble de pensée en images. Autant des classiques du cinéma que des fictions contemporaines ou documentaires. Nous nous employons à les interpréter à l’aide de la philosophie et à débattre ensemble.
Daniel Ramirez, autant philosophe que cinéphile, et inventeur de la formule, présente les films choisis pour leur intérêt philosophique et anime les débats dans l’espace café-forum ; d’une façon conviviale mais sérieuse. Les films ont une vie après la projection ; ils nous aident à nous connaître nous-mêmes et à comprendre la vie contemporaine.
Présentation du film et animation du débat, suite à la séance, dans le bar-forum de l’Entrepôt par Daniel Ramirez.
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Les séances Ciné-Philo sont à 14h20 les dimanches suivants :
- 10 septembre : Le vénérable W de Barbet Schroeder
- 24 septembre : Une femme fantastique de Sebastián Lelio
- 8 octobre : L’avenir de Mia Hansen-Løve
- 22 octobre : Gran Torino de Clint Eastwood
- 19 novembre : Voyage of time de Terrence Malick
- 26 novembre : en cour de programmation
Plein tarif : 8.80 €
A l' Entrepôt 7/9 rue Francis de Pressensé
Le Vénérable W. réalisé par Barbet Schroeder
Après Général Idi Amin Dada, autoportrait, réalisé en 1974 et L’Avocat de la terreur, documentaire sur Jacques Vergès sorti en 2007, Le Vénérable W. vient clore la « trilogie du Mal » de Barbet Schroeder. Dans les deux premiers films, le cinéaste se confrontait à des hommes de pouvoir qui se servaient de leur autorité pour propager le Mal avec une bêtise puérile (Idi Amin Dada) ou pour le justifier le plus rationnellement du monde (Jacques Vergès). Mais ici, la donne change quelque peu : Wirathu, le moine bouddhiste qu’interroge Barbet Schroeder, est persuadé qu’il œuvre pour le Bien, alors même qu’il délivre, à l’encontre de la minorité musulmane birmane, des paroles de haine d’une rare violence. À partir de là, Le Vénérable W. s’offre autant comme un document passionnant sur un pays déchiré, en proie au chaos (la Birmanie) que comme le face-à-face glaçant avec un gourou à la mégalomanie sans bornes, à l’ascendant malsain et destructeur tant sur ses fidèles que sur ses élèves. Et dont l’infinie méchanceté nous laisse profondément dévastés longtemps après le générique de fin.
http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/venerable...
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