La grande histoire de Montrouge et du Petit-Montrouge (Chapitre 4) (09 novembre 2019)
Le village de Montrouge fut long à se développer. En 1700, on comptait 80 foyers. Une régression apparut en 1745 où 37 seulement avaient survécu. Mais en 1781, il y eut une renaissance avec 67 feux.
Peu à peu, le domaine habitable se développa. Les domaines et les chasses princières disparurent. La plaine de Montrouge faite de terres labourables au milieu de carrières profondes accueillit de nouvelles habitations.
Parlons du Petit-Montrouge, faubourg de Paris et situé au 18ème siècle sur le territoire de Montrouge. Il s'agit, à partir de la barrière d'Enfer (limite de Paris au 18ème siècle) d'une route, celle d'Orléans, bordée de deux rangées de maisons allant jusqu'à Montrouge. On y trouve des auberges, des entrepôts, des magasins et quelques maisons bourgeoises.
Peu à peu, de nouvelles rues apparurent créant un début d'urbanisation. Ainsi, la rue de la Gaieté devint une route départementale. Les rues Mouton-Duvernet, Brézin, Thibaud furent créées.
Précisons qu'une mesure administrative venant de l'autorité militaire décida de la séparation du Petit-Montrouge du grand Montrouge.
En 1841, une enceinte fortifiée fut décidée. Les travaux s'achevèrent en 1844. Entre temps, la mairie de Montrouge avait émigré sur un terrain compris entre l'avenue du Maine et la rue Mouton-Duvernet.
Une nouvelle paroisse fut créée alors sur le Petit-Montrouge, sous la pression de l'abbé Lange, qui voulait à cette époque combattre l'apparition de "l'Eglise française", dont l'abbé Chaiel s'était fait l'initiateur missionnaire. Nous en parlerons ultérieurement. (à suivre).
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