Beethoven entre Ciel et Terre à l'Atelier du Verbe (06 janvier 2020)
A l'occasion des 250 ans de la naissance de Beethoven en 2020
La pièce de théâtre "Beethoven entre Ciel et Terre" de Danièle Léon (créée en 2008) sera redonnée dans une nouvelle version à l'Atelier du Verbe
"Dans la musique de Beethoven se dessine son visage, celui qu'il a voulu, qu'il a lui-même modelé, visage d'un homme tel qu'en lui-même l'oeuvre le change."
André Boucourechliev
(Spectacle durée 2h) Représentations suivies d'un échange avec le public
samedi 11 janvier 2020 à 19h30
dimanche 12 janvier à 16h
vendredi 17 janvier à 19h30
samedi 18 janvier à 19h30
Théâtre Atelier du Verbe
17 rue Gassendi 75014 Paris M° Denfert-Rochereau/Gaité
Réservez vite!
Le nombre de places est limité par tel : 06 26 24 90 59 Danièle Léon ou 01 71 60 00 35 / atelierduverbe@gmail.com
http://theatreatelierduverbe.com/
Beethoven parmi nous
La vie de Beethoven n’est faite que d’une suite de défis pour transformer l’existant, autant pour les événements extérieurs que pour sa propre personne.
Et le processus de création de ce compositeur, dont la célébrité tient d’abord à sa musique, a été étroitement lié aux circonstances de sa vie, elle-même entrée dans le domaine public dans le sillage de l’œuvre qu’elle a généré.
Ses conflits relationnels, en particulier avec sa famille, sa recherche d’une compagne qui n’aboutit jamais, son tempérament colérique et sa surdité, composent un tableau contenant tous les ingrédients d’une dramaturgie théâtrale.
Si la musique de Mozart ou de Schubert, semble tenir davantage d’une inspiration descendant sur eux comme un don du ciel, en de vastes arabesques mélodiques, celle de Beethoven monte des profondeurs avec sa puissance et ses rythmes et ne s’organise qu’après avoir été forgée, martelée, remise cent fois sur le métier...
Beethoven est le musicien de l’effort acharné, et son travail s’applique avant tout à la rigueur de la composition afin que la puissance du matériau sonore soit domestiquée, maîtrisée, domptée par la structure...
Ce que le compositeur inaugure avec cette démarche, et qu’il revendique hautement, c’est de n’être l’héritier de personne,d’être lui-même, en son for intérieur, le centre de sa création .
Et du même coup, cette ambition de tout faire naître de lui-même s’associe avec le sentiment d’une obligation morale : en enfantant l’œuvre, il faut qu’il s’enfante lui-même. Car sa nature première ne lui présente presque que des obstacles et doit être domptée tout autant que l’œuvre musicale...
voir dossier https://www.theatreatelierduverbe.com/beethoven-entre-cie...
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