Georges Kovarski, auteur-compositeur, revisite Brassens (20 novembre 2021)

Georges K. auteur-compositeur,

amoureux de la danse de jazz  et de la chanson française,

 revisite Brassens à la guitare, en octobre.

 

Après-midi musical de Georges K. au Moulin à Café, le 16 octobre

La terrasse place de la Garenne accueillait en plein air, dans une semi douceur printanière, des curieux, passants, amateurs, des artistes amis et les inconditionnels de Brassens, autour de l’auteur-compositeur-interprète, Georges Kovarski et de sa Muse et compagne, Laurence Le Roch. Organisatrice de l’après-midi, elle avait préparé et présenté avec quelques anecdotes, le programme des diverses chansons, suivant la chronologie du « poète éternel ».

Georges K. en offrit ainsi une douzaine, en alternance avec celles confiées de façon imprévue, à la chanteuse-comédienne Julie Brami, puis Laurence Guigui remarquées dans le public. Elles furent reprises parfois en chœur par les spectateurs qui insistèrent pour connaître aussi ses propres créations. L’une d’elles fut ce poème chanté, « Brassens », où sa silhouette passait de la rue Monsieur le Prince, au cœur de Montparnasse.

Georges Kovarski et Laurence Le Roch au moulin à café photo Claude Lescurier.jpg

Georges Kovarsky et Hélène Le Roch au Moulin à Café

Photo de Claude Lescurier

Le timbre de voix de Kovarski, proche de Brassens, fait merveille lors de soirées privées, familiales ou amicales auxquelles il est convié, à Paris, province, dans des cafés, restaurants. Il anime fêtes et anniversaires, jusque tout là-haut dans la montagne, ou lors des moments de « scènes ouvertes ». Comme celles du Magic. C’est en 2009  que se produit la fructueuse  rencontre avec Marc et Martine Havet, couple aussi « magique » que le nom de leur Cave musicale. Marc l’encourage à poursuivre son travail de composition, grâce à Baptiste Boulat un ami commun qui se produisait en ce 42 rue de Gergovie avec le groupe « Les jetés de l’encre » et avec lequel il animait un atelier de guitare.

Le 11éme Festival de l’Automne pourri - ou, petit Festival des Cigales qui traversent les saisons de 2015, reste l’une des dates emblématiques du lieu. Durant 4 jours, 17 chanteurs, dont Georges K. se sont succédés dans ce café-concert, entre l’animation des cérémonies d’ouverture et de clôture, en descente et remontée des marches jusqu’à la cave. Comme lors de chaque soirée, avant le spectacle ou à l’entracte, l’ambiance est chaleureuse, au bar, au restaurant, autour du bon plat de cuisine familiale. Le pinard se partage bientôt avec les nouveaux venus, souvent des touristes, et certains habitués retrouvent leur accent titi parisien, amusés par le registre de quelques chansons licencieuses. Le chapeau du chanteur en tressaute d’un convive à l’autre et se remplit joyeusement.

Lors de ce Festival des Cigales, le public a eu aussi le temps d’admirer l’exposition d’œuvres peintes et pu gagner chaque soir un disque collector en tombola gratuite. Les formidables  moments magiques du lieu se sont éteints lorsque Marc fut obligé de s’en séparer.

A noter, à l’actif de Georges K. sa participation en 1968 aux Ateliers Chansons de Christian Dente  de la Maison des Jeunes et de la Culture, puis à des spectacles chantés aux MJC de Vincennes et Montreuil, ainsi que l’édition de 10 CD, avec 8 à 10 titres chacun. On y reconnaît ses thèmes favoris : Enfance, Partir, Amours, Villes de mon cœur, Jazzy, Danses, Sentimental, Climatic, Chanteurs, Famille.

Face à cette foisonnante activité, la fourmi de Jean de la Fontaine pourrait lui demander :

- En hiver, vous composez, vous chantez, et que faites -vous donc en été ? 

L’autre corde à la guitare de Georges K. est celle de la danse.

Elle s’est tissée durant l’adolescence. Ce fut l’étincelle à l’âge de 12 ans, entré en sabots dans l’univers du rythme : sa découverte des  « Sabots d’Héléne » joué à la guitare par un animateur de la colonie de vacances, l’a conduit vers la chanson française, Brassens, Férré, Montand, Piaf, Mouloudji, et Django Reinhardt lui ouvrit le monde du jazz, en particulier le swing.

L’année suivante, avec son argent de poche, il s’offre sa première guitare.

La 2ème étincelle dans son parcours artistique est sa rencontre en 1970 avec Matt Mattox, danseur et Chorégraphe, créateur du Free Style à la MJC de Colombes, qui lui permet d’intégrer bientôt sa compagnie amateur Jazz Art. Désormais la musique ne quitte plus Georges Kovarski, il  devient Georges K.

« Depuis, je n’ai pas cessé de chanter m’accompagnant à la guitare, et de danser en animant des ateliers de danse jazz amateurs, essayant d’ouvrir cette activité au plus grand nombre », confie-t-il.

Et il se souvient de ce récital Brassens à Bobino, où, attentifs à ses goûts et désireux de parfaire les leurs, ses parents l’emmenèrent en 1984, pour applaudir ensuite Yves Montand. Il en sait gré à sa mère Anna née à Constantine, et Maurice son père d’origine ashkénaze, qui se rencontrèrent à Casablanca durant la 2ème Guerre Mondiale.

Amoureux de la chanson française qu’il défend à merveille, Georges K. l’est tout autant des rues de Lutèce et de son 14e arrondissement où il habite depuis 1978. Figure aussi discrète que talentueuse, il aime aussi à s’y produire et faire plaisir autour de lui, conseillant à son tour de jeunes chanteurs, ou les intégrant de façon imprévue à l’une de ses « scènes ouvertes », comme il le fit pour ces deux jeunes chanteuses, le 16 octobre au Moulin à Café.

On l’y retrouve en concert le dernier vendredi de chaque mois, et pour les cours de danse jazz, tous les mardis de 20h 30  à  22h.

Le Moulin à Café - 8, rue Sainte- Léonie. 01 40 44 87 55

Réservations de soirées musicales privées, Georges Kovarski - 06 27 28 94 06

 

Marie-Lize Gall

 

BRASSENS

 NOUS AVIONS RENCONTRE BRASSENS EN ALLANT RUE MONSIEUR LE PRINCE

SUR LE BOULEVARD DU TEMPS QUI PASSE JE T’AIME ENCORE A MONTPARNASSE

JE REDESCENDS LA RUE DE RENNES PAS UN CAFE OU NE REVIENNE

LE SOUVENIR DU TEMPS PASSE QUE NOUS PASSIONS A NOUS AIMER

 

SOUVIENS- TOI RUE DE LA GAITE YAKITORI LE JAPONAIS

MAITRE KANTER PRES DE LA PLACE JE T’AIME ENCORE A MONTPARNASSE

DE BERTHILLON J’AIMAIS LES GLACES ET NOUS CHANTIONS COMME ON S’ENLACE

UNE JOLIE FLEUR DANS UNE PEAU DE VACHE ENFANTS VOICI LES BOEUFS QUI PASSENT

 

JE ME NOIE DANS LA FOULE EN VRAC QUI JAILLIT CHAUDE DE LA FNAC

ME LAISSANT TRAINER DE GUERRE LASSE JE T’AIME ENCORE A MONTPARNASSE

ET NOUS PARLIONS DANS LE DRUGSTORE DU CONCERT D’ORGUE ET DE HAUBOIS

EN ALLANT  CROQUER DES HOT DOGS PRES DE SAINT GERMAIN L’AUXERROIS

 

DANS LE QUARTIER DE L’ODEON J’AVAIS MAUVAISE REPUTATION

MAIS  POURTANT TU M’AVAIS CHOISI ENTRE L’ESPAGNE ET L’ITALIE

ET NOUS AVIONS USE NOS LEVRES A NOUS BECOTER PLEINS DE FIEVRE

AMOUREUX SUR LES BANCS PUBLICS EN EFFEUILLANT LA MARGUERITE

 

ET TOI TU ETAIS MA PRINCESSE ET MOI J’ETAIS TON CROQUE NOTE                               

DANS CE QUARTIER LA DE LUTECE OU J’AVAIS DEPOSE MA HOTTE

IL IGNORAIT LES BELLES PASSANTES TON AMOUREUX DU TOUT VENANT

RUE D’ ODESSA TU ETAIS TREMBLANTE DANS LES FRIMAS CROISANT LE VENT

 

JE T AIMERAIS COMME J’AI AIME CELLE QU ON AIME POUR LA PREMIERE FOIS

A QUI ON DONNE SON PREMIER BAISER ET QUE L’ON SERRE  DANS SES BRAS

A LA FONTAINE SAINT MICHEL MOI J’ALLAIS REJOINDRE MA BELLE

LE MIME DANSAIT PLEIN DE GRACE JE T’AIME ENCORE A MONTPARNASSE

 

ON A BEAU PARTIR A LA GUERRE FAIRE LA BALLADE DES CIMETIERES

LE TEMPS NE FAIT RIEN A L’AFFAIRE CE SERA TOUJOURS COMME HIER

ET LA OU NOUS AVONS DANSE J’AI GRAVE TON NOM SUR LA PIERRE

A L’ENDROIT OU J’ETAIS SI FIER DE T AVOIR EU COMME CAVALIERE

 

C’ETAIT JUILLET DANS MON PARIS REVIENNE L’ETE DE MA VIE

CAR MALGRE TOUT CE TEMPS QUI PASSE  JE T’AIME ENCORE A MONTPARNASSE

C’ETAIT JUILLET DANS MON PARIS REVIENNE L’ETE DE MA VIE

CAR MALGRE TOUT CE TEMPS QUI PASSE  JE T’AIME ENCORE A MONTPARNASSE

 

GEORGES KOVARSKI

 

 

05:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moulin à café café associatif 8 rue sainte léonie 75014, georges kovarski, hélène le rochs |  Facebook | |  Imprimer |