AU FEU LES POMPIERS MON ECOLE BRULE (23 avril 2008)
Il faut lire l’article publié par « Le Monde » édition du 18 avril -lire l‘article-, au sujet des évènements survenus au Lycée Jean Moulin ( Seine St Denis) au cours des journées du 8 avril dernier et suivantes. Cet article fait état d’ « attaques » d’élèves dans l’enceinte du lycée à la suite des manifs, contre les suppressions de postes d’enseignants , qui se sont déroulées à Paris tous ces temps-ci. Bouteilles-bombes à l’acide, dégradations multiples ont poussé les profs de cet établissement à arrêter le travail et descendre avec leurs classes dans la cour.
A la suite de ces évènements, un prof de français a encouragé des élèves en demande à écrire leur peur et leur besoin de protection à l’Inspecteur de leur Académie. On peut lire ces lettres dans le journal en ligne: lemonde.fr
Il est temps que le désordre qui règne au sein des établissements les plus défavorisés de la banlieue et d’ailleurs soit repris en main. Tous les acteurs et les usagers le demandent (sauf les chefs d’établissement à cause de leur carrière; je grossis à peine). Ce n’est pas une question d’argent!
Ce qui est le plus incroyable, ce ne sont pas les lettres des jeunes et leurs doléances, c’est le courrier des lecteurs suite à ces lettres. Si elles sont un reflet de la pensée de la population française, on ne pourra rien faire. Ces jeunes demandent une protection, la police a pour devoir de faire respecter l’ordre. Qu’elle fasse son devoir. Où est le problème? Ah, oui, les syndicats, les enseignants (et les parents?) refusent l’entrée de la police au sein des établissements. Il y a un problème certain. Il est pratiquement impossible de déférer un élève perturbateur devant un conseil de discipline, et les parents amènent leur avocat avec eux? Est-ce légal? Est-ce souhaitable? quand l’ordre ne peut être respecté à cause du refus de la présence policière et du refus d’appliquer le règlement par les directeurs et leur équipe administrative, on se prend à rêver…
La situation limite des établissements de banlieue est-elle si éloignée de nous pour qu’elle se dégrade régulièrement d’année en année sans que rien ne soit fait? Depuis que notre président qui se pose en champion de l’autorité est en place, aucune mesure forte envers les collèges et lycées de banlieue en déroute n’a été mise en place. Y aurait-il trop d’obstacles à ce faire? Faut-il un référendum national pour autoriser la police à faire ce pourquoi elle est faite? Qui est contre? Qui peut proposer un retour à la discipline «tolérance -zéro»? Il n’y a qu’en France que la souffrance des victimes de la barbarie ont moins de crédit que l’appartenance aux classes «défavorisées» qui ont, elles tous les droits, dont celui de détruire l’École.
A la suite de ces évènements, un prof de français a encouragé des élèves en demande à écrire leur peur et leur besoin de protection à l’Inspecteur de leur Académie. On peut lire ces lettres dans le journal en ligne: lemonde.fr
Il est temps que le désordre qui règne au sein des établissements les plus défavorisés de la banlieue et d’ailleurs soit repris en main. Tous les acteurs et les usagers le demandent (sauf les chefs d’établissement à cause de leur carrière; je grossis à peine). Ce n’est pas une question d’argent!
Ce qui est le plus incroyable, ce ne sont pas les lettres des jeunes et leurs doléances, c’est le courrier des lecteurs suite à ces lettres. Si elles sont un reflet de la pensée de la population française, on ne pourra rien faire. Ces jeunes demandent une protection, la police a pour devoir de faire respecter l’ordre. Qu’elle fasse son devoir. Où est le problème? Ah, oui, les syndicats, les enseignants (et les parents?) refusent l’entrée de la police au sein des établissements. Il y a un problème certain. Il est pratiquement impossible de déférer un élève perturbateur devant un conseil de discipline, et les parents amènent leur avocat avec eux? Est-ce légal? Est-ce souhaitable? quand l’ordre ne peut être respecté à cause du refus de la présence policière et du refus d’appliquer le règlement par les directeurs et leur équipe administrative, on se prend à rêver…
La situation limite des établissements de banlieue est-elle si éloignée de nous pour qu’elle se dégrade régulièrement d’année en année sans que rien ne soit fait? Depuis que notre président qui se pose en champion de l’autorité est en place, aucune mesure forte envers les collèges et lycées de banlieue en déroute n’a été mise en place. Y aurait-il trop d’obstacles à ce faire? Faut-il un référendum national pour autoriser la police à faire ce pourquoi elle est faite? Qui est contre? Qui peut proposer un retour à la discipline «tolérance -zéro»? Il n’y a qu’en France que la souffrance des victimes de la barbarie ont moins de crédit que l’appartenance aux classes «défavorisées» qui ont, elles tous les droits, dont celui de détruire l’École.
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