(V) les Chemins de traverse (12 décembre 2009)
La Villa Brune est un chemin sans issue où fleurit l'ombre
Où chantent la sérénité et le grave silence de l'éternité.
C'est peut-être là qu'aboutissent et s'évanouissent
Les lentes caravanes des illusions perdues.
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Les pierres de l'hôpital Notre Dame de Bon Secours
Ont gardé la mémoire de l'abbé Carton.
Elles portent les stigmates de la charité
De l'amour du prochain laissés ici en héritage.
L'abbé se promène-t-il encore
Sous les marronniers du jardin
Où longe-t-il les trottoirs de la rue
Qui accompagne son nom ? Qui sait ?
La solitude... la maladie... la souffrance... l'espoir
Est-ce là le vertige de la condition humaine ?
Ont-ils jamais reconnu en l'abbé
Un apôtre de l'Amour celui qui guérit..
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Fuyant la porte de Châtillon vers Malakoff
Les vents d'ouest convient parfois
Les bruines accourues de Bretagne
Et plus souvent du périphérique la pollution.
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C'était il y a bien longtemps
Lorsque Paris était à la campagne
Le chemin des Plantes
Voyait le long de ses berges
Passer des charrettes chargées de foin et de blé.
Aujourd'hui la rue a gardé en souvenir de son passé
La légère courbe bucolique d'un sentier
Qui semble encore bordé d'églantines et de lilas.
Sous les trilles du vent les peupliers frissonnent.
R.R
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