Une pensée par jour, de l'abbé Pierre (18 août 2010)

On demande pardon parce qu'on aime, et on aime davantage parce qu'on se sait pardonné.

Quand on a mis sa main dans la main des pauvres, on trouve la main de Dieu dans son autre main.

Non, l'enfer ce n'est pas les autres. L'enfer, c'est la solitude de celui qui s'est voulu absurdement suffisant.

On ne possède pas un bien parce que l'on est capable d'en jouir mais si l'on est capable de le donner. Qui sait en jouir et ne sait le donner en est non le possesseur mais le possédé.

La prière est faite pour nous convertir, pour nous transformer en énergie. Pour que nous devenions des êtres contagieux.

Ayez la sagesse d'accepter humblement ce qui vous dépasse.

Ce qu'il vous faut revendiquer, ce n'est pas l'égalité, qui est illusoire. De la naissance à la mort il y inégalité : quand l'enfant naît, le père et la mère sont forts et il est faible ; et quand il sera devenu fort, ses parents seront devenus faibles. Ce qui est nécessaire à la vie même, c'est la solidarité.

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