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27 août 2010

Une pensée par jour

De l'Abbé Pierre

Il ne faut pas attendre d'être parfait pour commencer quelque chose de bien.

Pour être sûr de ne pas rater sa vie, trois choses suffisent : d'abord regarder de quoi les autres ont mal, puis pourquoi les autres ont mal, et après ce regard courageux, savoir écouter le silence.

La souffrance peut être le chemin de la foi ou celui du blasphème. Elle est le chemin du salut lorsque, celui qui a, sait se priver pour celui qui n'a pas. Alors c'est le salut de tous les deux.

Qu'est-ce que j'ai fait de mes pouvoirs, de mes privilèges, de mes dons, de mon savoir, pour le service des plus faibles, des plus démunis ? Celui qui s'interroge ainsi est pauvre de cœur.

La vraie charité ne consiste pas à pleurer ou simplement à donner, mais à agir contre l'injustice.

La pitié n'est pas une fin. Seule la justice est un but digne de l'homme.

Ce que les hommes exigent de nous, au fond, ce n'est pas que nous soyons parfaits, mais c'est que manifestement, visiblement, nous essayons de l'être.

18 août 2010

Une pensée par jour, de l'abbé Pierre

On demande pardon parce qu'on aime, et on aime davantage parce qu'on se sait pardonné.

Quand on a mis sa main dans la main des pauvres, on trouve la main de Dieu dans son autre main.

Non, l'enfer ce n'est pas les autres. L'enfer, c'est la solitude de celui qui s'est voulu absurdement suffisant.

On ne possède pas un bien parce que l'on est capable d'en jouir mais si l'on est capable de le donner. Qui sait en jouir et ne sait le donner en est non le possesseur mais le possédé.

La prière est faite pour nous convertir, pour nous transformer en énergie. Pour que nous devenions des êtres contagieux.

Ayez la sagesse d'accepter humblement ce qui vous dépasse.

Ce qu'il vous faut revendiquer, ce n'est pas l'égalité, qui est illusoire. De la naissance à la mort il y inégalité : quand l'enfant naît, le père et la mère sont forts et il est faible ; et quand il sera devenu fort, ses parents seront devenus faibles. Ce qui est nécessaire à la vie même, c'est la solidarité.