Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19 septembre 2018

Saint Pierre de Montrouge accueille son nouveau curé

Le P. Denis Branchu sera installé le dimanche 30 septembre 

Large sourire et accueil chaleureux : Denis Branchu, le nouveau curé de Saint-Pierre de Montrouge, inspire la sympathie. Il vient d’arriver dans la plus grande paroisse du 14e, nommé par l’Archevêque de Paris pour succéder au P. Marc Lambret, désormais curé de la basilique Sainte Clotilde, dans le 7e arrondissement et directeur du Service Pastoral d’Études Politiques, donc aumônier des parlementaires. A 55 ans, le P. Branchu a toujours exercé son ministère à Paris. La Voix du 14e l’a rencontré.

Père Denis Branchu.jpgComment est née votre vocation ?

Elle est précoce ! J’ai commencé à penser devenir prêtre dès l’âge de 8 ans. Je suis né à Orléans, dans une famille nombreuse : je suis le dernier de sept enfants, et mes parents étaient croyants. Vers l’âge adulte, ma vocation s’est affermie. J’ai ressenti le désir d’aider les gens à être heureux, quoi qu’il leur arrive. Parce que je suis persuadé qu’une amitié avec Dieu permet un bonheur inaltérable. J’ai été aussi très marqué par le scoutisme.

Quel a été votre itinéraire pastoral ?

J’ai fait mes études puis le séminaire à Paris, sauf cinq années passées à Rome pour approfondir la théologie. J’ai été prêtre puis curé dans plusieurs paroisses parisiennes, notamment à Notre-Dame de Grâce de Passy, à l’Immaculée Conception et à Saint Augustin, où j’ai été curé pendant neuf années. J’ai eu aussi une responsabilité d’aumônier dans des établissements d’enseignement catholique, comme Saint Jean de Passy et Fénelon Sainte Marie. J’ai été aussi l’aumônier des Hospitaliers de Lourdes, qui accompagnent les malades lors des pèlerinages, une mission qui m’a beaucoup apporté.


Vous venez d’arriver à Saint-Pierre de Montrouge. Comment voyez-vous votre nouvelle paroisse ?

C’est une paroisse aux potentialités extraordinaires, très peuplée, qui offre une grande diversité de propositions, au travers des différentes associations et groupes chrétiens. Je trouve ici une bonne équipe de prêtres –  trois jeunes prêtres, deux prêtres plus anciens, trois diacres – avec des personnels fidèles et de nombreux bénévoles qui s’impliquent. Voilà une grande richesse ! Je me réjouis de ce que l’on pourra développer.

Quelles seront vos priorités d’action pastorale ?

Pour l’instant je découvre, et je n’arrive pas avec un programme clef en main. Ma seule boussole, c’est l’Évangile. Je veux fortifier ce qui peut l’être et regarder ce qui mériterait un développement. Je pense à la charité, à l’attention aux plus pauvres, aux actions envers la jeunesse, à l’attention aux malades et personnes âgées, à la mission aussi.

On constate, en France, une baisse de la pratique religieuse. Cela vous inquiète-t-il ? Et comment faire venir les jeunes vers l’Église ?

Nous vivons dans une société où beaucoup de personnes vivent en dehors de la culture chrétienne. Voilà le défi nouveau. Ici, sur le territoire de la paroisse, il existe un énorme brassage de populations. C’est une chance pour découvrir des gens nouveaux, pour faire pénétrer l’Évangile dans des cultures différentes.

Quant aux jeunes, l’Église doit absolument s’intéresser à eux. A Saint-Pierre, nous avons la chance d’avoir un pôle jeunesse très dynamique : Alésia-Jeunes, l’OEPF, qui offre des activités culturelles et sportives, plusieurs établissements d’enseignement catholique, le scoutisme , etc. Autant de lieux de contact avec des jeunes qui ne sont pas tous chrétiens. Nous devons aussi aider les parents chrétiens dans leur mission éducative.

On parle parfois de césure entre une « Église conciliaire », plutôt portée vers des préoccupations sociales, et une Église plus tournée vers un retour à la Tradition… Qu’en pensez-vous ?

C’était peut-être vrai il y a vingt ans ! Je vois aujourd’hui une Église unie, notamment à Paris avec notre archevêque, qui nous invite à une mission commune. Des gens légitimement différents vivent dans la maison du Père, mais tous unis dans la Foi et la Charité.

Propos recueillis par Gérard Desmedt

Les commentaires sont fermés.