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08 novembre 2024

Notre-Dame des Champs du 10 au 17 novembre 2024

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Du 10 au 17 novembre 2024 
 
EDITO 
 
 
Dans l’Évangile de ce dimanche, le Christ nous donne en exemple la veuve qui mit dans le Trésor du temple tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. 
 
Du 28 au 30 octobre, j’ai eu la chance d’accompagner le pôle Jeunes de la paroisse en pèlerinage à Rocamadour : nous nous sommes mis en route sur les traces de Zachée, à la rencontre de communautés religieuses qui vivent cet exemple. La découverte de la région, des falaises de Rocamadour au gouffre de Padirac, nous a rappelé que les merveilles de la Création peuvent combler une vie de simplicité et de foi.
 
Accompagner ces collégiens et lycéens, être le témoin de leur fierté d’être parvenus à finir une randonnée qui leur paraissait insurmontable, les avoir vus tisser des liens après être arrivés seuls sur les quais de la gare d’Austerlitz le lundi matin, et entonner des hymnes à la Vierge Marie dans la chapelle de la Vierge Noire de Rocamadour m’a donné à voir une des évidences de la vie chrétienne : brille en chacun d’entre nous la flamme de l’Esprit, qu’il nous appartient de faire grandir.
 
Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce projet !
 
Nicolas Salamitou, animateur lors du voyage à Rocamadour du Pôle Jeunes

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Notre-Dame du Travail - Dimanche 10 novembre 2024

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10 novembre 2024
32ème dimanche du temps ordinaire
Année Saint Marc
 
 
 
 
 
BIENHEUREUX LES PAUVRES 
 
Dans l’histoire de la veuve qui dépose deux petites pièces dans le trésor du temple, Jésus montre que la valeur d’un don ne dépend pas de la quantité d’argent donné, mais de l’amour et du sacrifice du cœur. Pour cette veuve, ces deux pièces représentaient tout ce qu’elle possédait. Elle a donc offert à Dieu quelque chose de très précieux, car elle a donné tout ce qu’elle avait.
Cette histoire nous rappelle ce que Jésus dit dans les Béatitudes : « Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux. » Être pauvre en esprit signifie vivre avec humilité, reconnaître notre besoin de Dieu. Cela ne concerne pas seulement les richesses matérielles, mais aussi notre attitude intérieure. Dieu regarde notre cœur, notre foi, et pas seulement ce que nous possédons.
Jésus explique aussi qu’il est difficile pour les riches d’entrer dans le Royaume de Dieu, car la richesse peut nous faire oublier notre dépendance envers Dieu. Ceux qui ont peu de biens, comme cette veuve, savent combien ils ont besoin de Dieu et sont souvent plus ouverts à recevoir son amour.
Ainsi, dans le Royaume de Dieu, ce qui est petit aux yeux du monde peut être très grand aux yeux de Dieu. La veuve nous apprend que donner de bon cœur, même un petit don en apparence, peut avoir beaucoup de valeur pour Dieu. Il regarde la générosité de notre cœur et ce que notre don représente par rapport à ce que nous avons.
 
Père Brien MCCARTHY, prêtre du Foyer sacerdotal +

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Paroisse Saint Dominique : 10 Novembre 2024

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32E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
10 NOVEMBRE 2024
ANNÉE B
 
Le Tronc 
 
Savez-vous qui a inventé le Tronc ? La question ne porte, bien sûr, pas sur la partie centrale du corps humain, mais sur l’objet que l’on trouve habituellement dans nos églises avec une fente pour y mettre des pièces de monnaie.
Dans la Bible, au deuxième livre des Rois, chapitre 12 verset 10 il est dit que « Le prêtre Joad pris un coffre, en perça une ouverture dans le couvercle et le plaça à côté de l’autel », pour que l’on y dépose tout l’argent que l’on apportait à la maison du Seigneur. C’était au neuvième siècle avant Jésus-Christ 
Aujourd’hui, à l’heure des Terminaux Électroniques de Payement, cela paraît un peu désuet. Et, de fait, les moyens électroniques de payement nous simplifient la vie. Par ailleurs, lorsque nous comptons la quête, en voyant une avalanche de petites pièces "jaunes", nous imaginons plus facilement qu’une personne s’est débarrassée de sa "ferraille", plutôt que la présence de nombreuses "pauvres veuves" le dimanche précédant, ayant donné chacune deux piécettes.
En cette période de l’année où la paroisse sollicite notre générosité pour le Denier de l’Église, il est toujours bon de voir qu’il y a aussi, au-delà des besoins matériels de la paroisse, une dimension spirituelle du don. Car l’intention qui accompagne le don est aussi importante que le don lui-même. Et la Parole de Dieu que nous entendons ce dimanche nous invite effectivement à redécouvrir que l’offrande que nous faisons chaque dimanche à la quête est aussi le signe de l’offrande que nous faisons de nous-mêmes au Seigneur. Dans un acte de confiance et d’abandon à la Providence, comme la veuve de Sarepta et celle de l’Évangile, et aussi en nous associant à l’offrande du Christ à son Père.
A la messe tous les gestes ont un sens : n’oublions pas, au moment de l’offertoire, en donnant quelque chose à la quête, de nous offrir nous-mêmes au Seigneur.
 
Père Vincent Bellouard

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Paroisse Saint Pierre de Montrouge - Dimanche 10 novembre 2024

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PAROISSE SAINT-PIERRE-DE-MONTROUGE

32ème dimanche dans l'année
 
DIEU SEUL SUFFIT ! 
 
Une femme dépose deux piécettes dans le trésor, si humblement, si discrètement. Or, si la veuve se tait, Jésus commente, lui qui connait le fond des cœurs. Il admire ! 
 
Pour bien comprendre la réaction de Jésus sans fausse piété ni moralisation indue, observons le statut de « veuve » au temps du Christ : d’une part, une femme veuve portait un habit dans les semaines du deuil. Le Christ reconnaît cette femme grâce à son apparence, ce qui signifie que cette femme est veuve depuis peu de temps. D’autre part, faute de revenus, la femme veuve est bien souvent dans une situation de misère, telle la veuve de Sarepta dans la première lecture. Jésus souligne là aussi son indigence. 
 
Cette femme se retrouve ainsi confrontée à un double vide : l’absence d’un mari qui pourrait la combler d’amour ; l’absence de biens qui lui permettraient de subsister. Elle subit une double détresse où lui manquent deux biens si nécessaire : l’amour et la vie.
 
Or, plutôt que de quémander, la veuve se dépossède. À quelques jours d’offrir sa propre vie, Jésus interprète à l’aune de sa propre Passion : en donnant ses deux piécettes, cette femme ne pose pas simplement un acte de générosité, aussi admirable soit-il ! Tel Jésus, elle accomplit une œuvre d’abandon radical qui la dispose dans une dépendance totale vis-à-vis de Dieu. Elle n’a plus rien, sinon Dieu seul ! Dieu, véritable époux à qui elle apporte sa dote, comblera dorénavant son existence. Tel Jésus, elle accepte de tout recevoir du Père : et l’amour, et la vie.
 
L’obole de cette femme se lit comme le gage de la relation personnelle qu’elle veut entretenir avec Dieu, à la manière de Jésus : une relation pétrie de confiance, d’espérance et de dépendance. On comprend à présent que son geste soit ainsi vanté par Jésus. Puisse-t-il nous inspirer à notre tour. 
 
 
                                                                      Père Jean-Philippe Fabre

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Notre-Dame du Rosaire Dimanche 10 novembre 2024

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Dimanche 10 novembre 2024 
 
Le scribe, la veuve et le prophète
 
Voilà trois personnages présentés dans les textes de ce dimanche.
Écoutons et regardons :
« Méfiez-vous des scribes ! Ils disent et ne font pas! »
Ils cultivent l’apparence : apparence des connaissances, des enseignements et des discours; apparences de la piété, des prières et des cérémonies grandioses, apparences de la sainteté… mais au fond du cœur : rien ! Ou plutôt si : un besoin de domination, de séduction et de possession (« ils dévorent les biens des veuves! »
« Regardez cette pauvre veuve ! : elle a tout donné ! »
Ouvrez donc les yeux et le cœur, sans vous laisser fasciner par l’or et l’argent des riches, par les succès médiatiques et la poudre aux yeux des nouvelles stars !
Commencez par vous rendre attentifs à cette pauvre veuve avec ses deux piécettes, à la générosité cachée d’une voisine, au temps passé à écouter gratuitement et à consoler ceux qui peinent et qui souffrent. (Ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères : c’est à moi que vous l’avez fait !).
Osez devenir mendiant, comme le prophète Élie !
Contrairement à toutes les personnes qui se drapent dans leur dignité et se refusent à oser demander de l’aide, un secours ou un service, imitez le grand Prophète de Dieu, qui en temps de famine n’a pas eu peur de frapper à la porte d’une veuve étrangère et miséreuse : « Donne-moi un peu d’eau ! Donne-moi un peu de pain ! Partage-moi ton dernier repas ! Et surtout montre-moi et donne-moi ta foi et ta confiance en Dieu ! »
À qui ressemblerons-nous cette semaine : au scribe, à la veuve, ou au prophète ?
 
P. Philippe Dumas

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