Une pensée par jour (27 août 2010)

De l'Abbé Pierre

Il ne faut pas attendre d'être parfait pour commencer quelque chose de bien.

Pour être sûr de ne pas rater sa vie, trois choses suffisent : d'abord regarder de quoi les autres ont mal, puis pourquoi les autres ont mal, et après ce regard courageux, savoir écouter le silence.

La souffrance peut être le chemin de la foi ou celui du blasphème. Elle est le chemin du salut lorsque, celui qui a, sait se priver pour celui qui n'a pas. Alors c'est le salut de tous les deux.

Qu'est-ce que j'ai fait de mes pouvoirs, de mes privilèges, de mes dons, de mon savoir, pour le service des plus faibles, des plus démunis ? Celui qui s'interroge ainsi est pauvre de cœur.

La vraie charité ne consiste pas à pleurer ou simplement à donner, mais à agir contre l'injustice.

La pitié n'est pas une fin. Seule la justice est un but digne de l'homme.

Ce que les hommes exigent de nous, au fond, ce n'est pas que nous soyons parfaits, mais c'est que manifestement, visiblement, nous essayons de l'être.

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