Annonces diocésaines (17 janvier 2020)
Loi de bioéthique, message de l’archevêque
« Si nous nous taisons, les pierres crieront » (cf. Lc 19, 40).
Après avoir commencé à détruire la planète, allons-nous laisser défigurer notre humanité ? Qui osera élever la voix ?
À l’heure de l’examen par le Sénat du projet de loi bioéthique, une prise de conscience est urgente. Depuis des années, nous nous engageons toujours plus avant vers une dérive mercantile de pays nantis qui se payent le luxe d’organiser un trafic eugéniste avec l’élimination systématique des plus fragiles, la création d’embryons transgéniques et de chimères.
Comment se fait-il que notre société si soucieuse, à juste titre, du respect de l’écologie pour la planète, le soit si peu quand il s’agit de l’humanité ? Tout est lié.
Je le répète une fois encore : l’enfant est un don à recevoir, pas un dû à fabriquer. L’absence d’un père est une blessure que l’on peut subir, mais il est monstrueux de l’infliger volontairement.
Comme vient de le rappeler le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, il faut garantir au nom de la liberté le droit à l’objection de conscience dans ces domaines.
Il est encore temps pour le législateur de se ressaisir, d’oser dépasser les postures idéologiques et pour tous les citoyens de faire entendre la voix du bon sens, de la conscience et de la fraternité humaine. »
À l’heure de l’examen par le Sénat du projet de loi bioéthique, une prise de conscience est urgente. Depuis des années, nous nous engageons toujours plus avant vers une dérive mercantile de pays nantis qui se payent le luxe d’organiser un trafic eugéniste avec l’élimination systématique des plus fragiles, la création d’embryons transgéniques et de chimères.
Comment se fait-il que notre société si soucieuse, à juste titre, du respect de l’écologie pour la planète, le soit si peu quand il s’agit de l’humanité ? Tout est lié.
Je le répète une fois encore : l’enfant est un don à recevoir, pas un dû à fabriquer. L’absence d’un père est une blessure que l’on peut subir, mais il est monstrueux de l’infliger volontairement.
Comme vient de le rappeler le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, il faut garantir au nom de la liberté le droit à l’objection de conscience dans ces domaines.
Il est encore temps pour le législateur de se ressaisir, d’oser dépasser les postures idéologiques et pour tous les citoyens de faire entendre la voix du bon sens, de la conscience et de la fraternité humaine. »
+Michel AUPETIT, Archevêque de Paris
Une manifestation est prévue à Paris contre le projet de loi bioéthique ce dimanche 19 janvier après-midi. Rassemblement à 13h Place de la Résistance, fin de manifestation Place de l'Opéra
14:57 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paroisse saint albert-le- grand | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Les médecins, les infirmières et les aides soignantes qui, depuis plus de 10 ans prennent soin de Vincent Lambert, ou de ce qu'il reste de Vincent Lambert, méritent-ils d'être vus comme des adeptes de la "civilisation du déchet " ?
Dans un cas aussi complexe, notre archevêque a-t-il raison d'insister sur ces difficultés qui divisent les chrétiens (comme les non-chrétiens) ?
Dr A.T.Lachand
Écrit par : Lachand | 18 juin 2019
Ce service pastoral des personnes avec handicap est il aussi ouvert au handicap psychique?
Leur pastorale pourra t elle bénéficier de personnes formées à les accueillir dans leur grande solitude et leur besoin d'un soutien inconditionnel enfin pris en compte...!
Merci.
Écrit par : Marie josee | 30 juin 2019