Entre Bièvre et Montsouris : les Franciscaines Missionnaires de Marie (III ) (29 décembre 2011)

franciscains,franciscaines de marieLes aspirations franciscaines de Marie de La Passion (voir note*)(Lire la note précédente)  eurent vite guidé son choix et l’autorisation de Mgr Richard obtenue facilement, il est décidé que la fondation se fera, non dans la maison confortable, mais dans la misérable demeure du quartier lointain. L’arrivée des sœurs est fixée au 29 septembre, fête de Saint Michel : dix jours après la toute première démarche : quelques semaines plus tard, la fondatrice souligne «  le dénouement héroïque » de la petite communauté parisienne. Et pendant dix années, les religieuses vivent là cette rude pauvreté. Et nombreux qui accourent vers cette source de charité, les pauvres se trouvant chez eux en franchissant la porte de la maison de sœurs aussi pauvres qu’eux.

Cependant le dénuement matériel n’était rien en comparaison de la misère morale du quartier, qu’il fallait aussi soulager.  Dès le mois de novembre 1886, l’abbé Rataud peut écrire «  qu’il suit avec le plus grand intérêt le développement de la jeune fondation » et il ajoute : «  je crois qu’une des raisons du succès de votre ministère dans ma paroisse est que vous vous y êtes établies dans la pauvreté…

-N.D.L.R.  Documentation extraite de la Revue N° 21 de la S.H.A. du 14e.

(*)Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, en religion Marie de la Passion, naît le 21 mai 1839 à Nantes, en France, d'une noble famille chrétienne. Dès l'enfance, elle manifesta des dons naturels éminents et une foi profonde. Elle réussit à obtenir de son père (sa mère étant morte récemment ) et de l' évêque de Nantes  la permission d' entrer chez les Clarisses de Nantes en 1860.

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