18 janvier 2012
Entre Bièvre et Montsouris : les Franciscaines Missionnaires de Marie (V )
En novembre 1904, Mère Marie de la Passion, fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie décède. Sa disparition fut douloureusement ressentie. Peu avant son décès, elle approuva les plans d’une future chapelle dédiée à Sainte Jeanne d’Arc et dont la première pierre sera posée le 2 juillet 1911. Cet édifice inauguré en septembre 1913 a été bâti dans le style néo-gothique et fut inspiré de la Sainte Chapelle. On peut remarquer que ses nombreux vitraux tamisent la lumière extérieure de la même manière que son modèle. (photo Ordifana75)
A cette époque, une manécanterie formée d’une cinquantaine de chanteuses prêtait son concours aux cérémonies religieuses. Le but était « d’élever l’âme de la jeunesse en lui enseignant le beau, que requiert la musique religieuse, et selon les règles du motu proprio, que Pie X promulgua en novembre 1903.
Ses membres étaient spécialement formés à l’étude du chant grégorien et au motet polyphonique. Le nom du compositeur Palestrina figurait souvent à travers les œuvres choisies. Sous la direction de Vincent d’Indy responsable des chœurs de la Scola Cantorum et des chantres de saint Gervais, les jeunes chanteuses assistaient à des manifestations musicales qui participaient à leur formation.
Toute cette époque allant de l’aube du vingtième siècle jusqu’à la veille de la guerre de 1914, sera, pour les Franciscaines Missionnaires de Marie, dominée par une atmosphère de travail et de la notion de service rendu à l’intention des plus pauvres et des déshérités du quartier. En 1914, de nouvelles missions apparaîtront lorsqu’il faudra s’occuper des réfugiés, des soldats blessés et partager avec eux toutes les angoisses propres à cette époque.
NDLR : documentation extraite du numéro 21 de la revue de la SHA du 14ème.
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29 décembre 2011
Entre Bièvre et Montsouris : les Franciscaines Missionnaires de Marie (III )
Les aspirations franciscaines de Marie de La Passion (voir note*)(Lire la note précédente) eurent vite guidé son choix et l’autorisation de Mgr Richard obtenue facilement, il est décidé que la fondation se fera, non dans la maison confortable, mais dans la misérable demeure du quartier lointain. L’arrivée des sœurs est fixée au 29 septembre, fête de Saint Michel : dix jours après la toute première démarche : quelques semaines plus tard, la fondatrice souligne « le dénouement héroïque » de la petite communauté parisienne. Et pendant dix années, les religieuses vivent là cette rude pauvreté. Et nombreux qui accourent vers cette source de charité, les pauvres se trouvant chez eux en franchissant la porte de la maison de sœurs aussi pauvres qu’eux.
Cependant le dénuement matériel n’était rien en comparaison de la misère morale du quartier, qu’il fallait aussi soulager. Dès le mois de novembre 1886, l’abbé Rataud peut écrire « qu’il suit avec le plus grand intérêt le développement de la jeune fondation » et il ajoute : « je crois qu’une des raisons du succès de votre ministère dans ma paroisse est que vous vous y êtes établies dans la pauvreté…
-N.D.L.R. Documentation extraite de la Revue N° 21 de la S.H.A. du 14e.
(*)Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, en religion Marie de la Passion, naît le 21 mai 1839 à Nantes, en France, d'une noble famille chrétienne. Dès l'enfance, elle manifesta des dons naturels éminents et une foi profonde. Elle réussit à obtenir de son père (sa mère étant morte récemment ) et de l' évêque de Nantes la permission d' entrer chez les Clarisses de Nantes en 1860.
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