Une pensée par jour, de l'abbé Pierre (15 novembre 2010)
La foi est un acte d’Amour. Il arrive un moment où l’on dit « je crois » et on plonge.
Il ne s’agit pas de renoncer à la joie, mais de savoir ne la chercher que dans le service de la joie de tous. De tous, à commencer par les plus proches, puis, tendu, de proche en proche, vers la joie universelle.
S’appliquer à vivre de telle manière que cette évidence se révèle à tous, seul vrai « mode d’emploi de la vie » : vouloir apprendre à aimer, dans la miséricorde et la faim de justice vécue.
Que tu sois à un niveau très élevé ou très modeste de la société, peu importe. Mais sois de cette honnêteté du cordonnier qui répare bien les souliers ou de l’avocat qui défend bien ses clients. Le partage présuppose l’honnêteté.
On peut construire, au nom des idées, de belles cathédrales, mais si les idées ne vivent pas pour chacun, par chacun, les idées sont trahies ; les belles cathédrales deviennent coquilles vides.
On n’obtiendra jamais le respect des droits que l’on déclare tant qu’on ne verra pas, qu’on n’enseignera pas que l’être humain qui naît n’a d’autre raison que d’exister que [pour] son accomplissement personnel.
Ce n’est pas le travail qui donne une dignité à l’homme. C’est l’homme qui donne sa dignité au travail par le but qu’il y met. Le travail n’est rien d’autre que l’accomplissement du devoir, pour chacun, d’utiliser ses capacités au service des autres et spécialement des plus souffrants.
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