Une pensée par jour (abbé Pierre) (22 septembre 2010)

- Quand je regarde le Christ sur la Croix, je vois toute la douleur de l'humanité. Et puis dans ses mains clouées, je vois « le Tout-Puissant captif » volontairement captif de la liberté qu'il nous a donnée.

- Je crois que Dieu , en la personne du Christ, a totalement épousé la souffrance humaine, lui donnant sens et valeur et par là fortifiant l'espérance de tout chrétien de tout humain, connaissant jésus lorsqu'il est confronté au mystère du mal et de la douleur.

- On ne peut dire « credo » - je crois - si on ne fait pas crédit. La foi est de cet ordre-là. Il arrive un moment où, comme dans l'amour humain, il faut plonger, prendre des risques, faire véritablement crédit. Sans caution.

- En fait, la vie est faite de consentements  plus que de choix... Il s'agit de consentir, savourant ce qui est plaisir, et  offrant ce qui est peine et souffrance.

- Que pauvre et hardi, un homme se lève et, sans trembler, rappelle que la joie universelle s'engendre par le sacrifice de soi et non par celui d'autrui, on le raille, on l'insulte, on l'incarcère et pour finir, on ne se croit délivrer qu'en le faisant tuer.

- Amour est l'un de ces mots devant lesquels ou bien on se tait, ou bien il n'existe plus de limites, on peut en parler pendant mille ans. Il n'a pas de limites parce c'est la perfection. C'est « l'être » même de l'Eternel.

- On doit être fier de ce qu'on fait et pas de ce qu'on est. On n'est pas meilleur que les autres, mais ce qu'on fait est meilleur que nous.

05:00 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : abbé pierre, christ, chretien, paris 14, lavoixdu14e |  Facebook | |  Imprimer |