Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08 novembre 2015

La Fureur des Mots du 6 au 21 novembre

fureur des mots festival de littérature.jpeg

La Fureur des mots est un festival de littérature (du vendredi  6 au samedi 21 novembre 2015) dont le thème est  « Femmes en  lettres ». Il comprend de très nombreux évènements dont la nuit des libraires (le vendredi 6 novembre), des spectacles, lectures, ateliers d’écriture dans  les librairies, bibliothèques, centres d'animation, la maison des associations, la mairie du 14ème.... ainsi qu’un grand concours d’écriture : La lettre à la reine.

Ce festival passionnant se poursuit 

Nous ne pouvons pas annoncer en détail toutes les animations, rencontres mais vous pouvez télécharger le programme complet :

Programme Fureur des Mots 

Splendeur de l'automme par Marie Belin

Photo de Marie Belin novembre 2015
splendeur de l'automne.JPG

12:48 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |

Une histoire de la Cité Universitaire de Paris -V-

Naissance et croissance, de 1920 à 1939

1931-

cité internationale fondation suisse.gifCette année-là voit l’ouverture de la dix huitième fondation, celle de la Confédération Helvétique, puis de la dix neuvième : le Collège franco-britannique.

Des services communs à toute la Cité, dont quatre restaurants sont ouverts progressivement, en attendant la construction de la Maison Internationale capitale de la Cité.

1932-

André Honnorat cède ses fonctions au recteur Coulet qui mettra en place l’organisation administrative de la Cité ainsi qu’un règlement général que toutes les fondations devront respecter.

La libération des terrains de l’ancienne « zone » occupés par une population pauvre et hétéroclite permettra l’aménagement de jardins. Le dernier des 860 « zoniers » ne s’en va qu’en février 1934.

1934-cité internationale universitaire parc.jpg

André Honnorat aura jusqu’à la fin de sa vie en 1951 le souci d’assurer à chaque maison un cadre de verdure et un environnement agréable. Il en discutera le plan et choisira les plantations. De ses voyages, il rapportera des graines et des plantes, tels les pins blancs du Temple du Ciel à Pékin, des lavandes de ses Alpes de Haute Provence. Il fit également aménager les terrains de sport et dans le souci d’effacer les antagonismes nationaux, il demanda que les équipes sportives étudiantes ne fussent jamais nationales. La construction du stade universitaire dénommé Charléty fut parachevée depuis la seconde  guerre mondiale.

1936-

cite universitaire batiment central.jpgLe 14 novembre 1936, la Maison Internationale fut inaugurée grâce au mécénat de John D. Rockfeller Junior qui fit une donation royale de trois millions de dollars. Cette maison comporte salons, salles de spectacles, restaurant, bureaux administratifs, bibliothèque centrale, chambres d’hôtes et un bureau de poste.

Le 1er septembre 1939, la Cité se vide de ses résidents. Ceux-ci à l’époque étaient répartis dans 19 maisons abritant 2400 ressortissants de 52 nationalités.

Photos: 1) fondation suisse 2) parc de la Cité Internationale Universitaire 3) la Maison Internationale

- Documentation extraite de la Revue N° 23 de la S.H.A. du 14e.

« L’homme irrationnel » de Woody Allen : le crime peut-il se justifier ?

woody allenAvec cette nouvelle réalisation, Woody Allen livre son film annuel : philosophique, intelligent et, comme toujours, drôle.

Professeur de philosophie renommé, auteur d’ouvrages remarqués, Abe Lucas (Joaquin Phoenix) est muté dans une nouvelle université. Depuis que son meilleur ami a sauté sur une mise en Irak, il se noie dans l’alcool, le pessimisme et la dépression. Une collègue, Rita, s’emploie, d’abord sans succès, à lui redonner goût à la vie. Il préfère se lier d’amitié avec la ravissante Jill (Emma Stone), une élève – la seule ?– qui parvient à se hisser hors de la médiocrité ambiante. Mais l’amour charnel, est insuffisant. Abe veut se sentir utile.

Ce sont les plaintes d’une mère à qui un juge véreux veut retirer la garde de ses enfants qui vont agir comme un détonateur pour lui. Cette injustice lui est insupportable, et il se prend à rêver du crime parfait. Le meurtrier lui-même n’aurait pas de mobile, et la suppression de ce juge serait uniquement un bien pour l’humanité. C’est à l’aune de ce raisonnement qu’il se lance dans son entreprise folle. Il espionne le juge, relève ses habitudes et passe à l’acte, sans que personne ne puisse se douter de sa culpabilité.

Agir pour exister

Du crime peut-il sortir un bien ? La question mérite d’être posée. Elle intéresse en tout cas Woody Allen, qui l’avait déjà traité dans différents films, Match Point pour le dernier en date. Les références philosophiques et littéraires ne manquent pas. Allen cite Kant et Dostoïevski. Abe Lucas se rêve en Raskolnikov, le héros de Crime et Châtiment. Noyé dans sa pensée philosophique, il pense sincèrement que de l’élimination du juge nuisible naitra une société plus juste.

Dans ce drame qui ne manque pas d’humour, Woody Allen prolonge une réflexion qu’il avait initiée dans ses précédents films. Ce professeur de philosophie est un personnage type, témoignant de plusieurs réflexions. La vanité de la pensée spéculative d’abord. Abe Lucas l’illustre parfaitement, prenant conscience du fait qu’exister c’est agir. C’est à l’être pensant qu’il revient de donner un sens et une consistance à sa vie en agissant. La fascination pour le mal est également omniprésente, tout comme l’amour constitutif du sens de la vie. Dialogues décapants et bien ficelés, acteurs charmants et scénario intelligent : du grand Woody Allen !

L’homme irrationnel, de  Woody Allen. Depuis le 14 octobre au cinéma, adultes et adolescents.

Jean Muller

Extrait de : http://fr.aleteia.org/2015/10/24/cinema-lhomme-irrationne...

02:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : woody allen |  Facebook | |  Imprimer |