19 août 2015
Allons au théâtre... voir "Tailleur pour dames"
Vous êtes en vacances, vous voulez rire, ou simplement c’est l’ennui qui vous est insupportable. Alors, n’hésitez pas, allez rejoindre ce «Tailleur pour dames » qui vous taillera une soirée désopilante où les invités s’appellent Moulineau, Bassinet, une belle-mère devenue reine du Groënland, personnages tous accompagnés d’amis éberlués, un peu déjantés, explosifs, souvent hystériques. Ils perdent peu à peu leur identité, en essayant de se sauver par des portes qui claquent, quand les cris fusent et les évanouissements opportuns tombent à propos.
Bref, nous sommes chez M. Feydeau, locataire incontournable du Théâtre Montparnasse pendant tout ce mois d’aout.
Allez vite voir ce « Tailleur pour dames », qui dans la plus belle étoffe du rire, vous habillera avec l’humeur la plus belle et la plus pétillante qui soit. R. Rillot
Théâtre Montparnasse – 31, rue de la Gaîté. Locations : 01 43 22 77 74
14:47 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre montparnasse, feydeau | Facebook | |
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18 août 2015
Alberto Giacometti, rue Hippolyte Maindron
Il était né en Suisse à Stampa en 1905 et était issu d’une famille d’artistes. Dès le début de ses activités artistiques, il pratique la sculpture, la peinture et le dessin et manifeste aussi un talent de poète. Son originalité est absolue. Agé de treize ans, il modèle ses premiers portraits. En 1919, il fréquente l’Ecole des Arts et Métiers de Genève. De 1920 à 1921, il est à Venise, devant les Tintoret, puis à Rome où il s’enthousiasme des anciennes mosaïques chrétiennes. En 1922, il s’établit à Paris et travaille à la Grande Chaumière chez Bourdelle,chez qui il entreprend des sculptures colorées. Son problème esthétique est : « saisir l’ensemble d’une figure, car si on part d’un détail, il n’y a aucun espoir de jamais arriver à un ensemble… ». Pendant quelque temps, il se détournera de tout modèle pour avoir recours au souvenir. Naquirent alors des objets insolites et des constructions magiques dans lesquels les Surréalistes ne tardèrent pas à voir l’expression décisive du monde des rêves et de l’irrationnel. Par delà la vie énigmatique de ses sculptures, c’est surtout les rapports spatiaux que les objets entretiennent entre eux qui l’intéresse ( « le Palais à 4 heures du matin »– 1932-1933).
De 1935 à 1945, Giacometti connaît l’époque la plus riche et la plus critique de sa vie. A la recherche d’une totalité, visant l’étude du modèle et la vision intérieure, il expérimente des proportions et des déformations de toutes sortes. Le problème du mouvement requiert toute son attention à travers l’image de la marche, le geste d’un bras, ou d’une main tendue. Le primitif et le temps présent semblent se rencontrer lorsque le passé s’unit au présent. Si la forme extérieure des choses ne l’intéresse guère,
l’abstraction ne le tente pas davantage. Chez lui, l’art et la vie s’enchevêtrent continuellement. En cherchant à concilier la réalité de l’existence et la liberté artistique, Giacometti a matérialisé une relation toute nouvelle de la sculpture dans ses rapports avec l’espace. Elle oblige le spectateur à considérer l’œuvre à distance et ainsi offre-t-elle des formes qui excitent le regard et non le sens du toucher.
En dehors des cinq années de la Seconde guerre mondiale (1940-1945) qu’il a passées à Genève, il a toujours habité à Paris dans son atelier de la rue Hippolyte Maindron. Le succès qu’il a connu et l’influence qu’il a eue sur toute une génération d’artistes n’impressionnait guère Giacometti. Il a toujours été à la recherche de l’absolu.
Documentation extraite du n° 19 de la Revue de la SHA.
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1 Alberto Giacometti
2 Alberto Giacometti : Portrait de Jean Genet, 1954-1955
3 Alberto Giacometti :L'homme qui marche
05:08 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, En flanant dans le 14e, Figure de quartier, peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
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