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26 mars 2018

Hommage à Ossip Lubitch du 22 mars au 9 mai

ossip lubitch expo galerie des montparnos 22 mars au 9 mai 2018.jpgFidèle aux artistes de l’Ecole de Paris, la galerie « Les Montparnos » présente 30 œuvres d’Ossip Lubitch confiées à la vente par sa fille Dinah. Les visiteurs pourront découvrir au 5 rue Stanislas, dès la soirée du vernissage le 22 mars à 18h 30 et jusqu’au 9 mai, quelques  huiles sur toile, gouaches, fusains, pastels, gravures des années 1920 à 60, ayant pour thèmes des portraits, personnages de cirque, natures mortes et paysages.

Né dans la Biélorussie des stars qui y interdisaient l’usage de la langue polonaise, le jeune Ossip fut attiré très tôt par la musique et la peinture ; c’est cet Art qu’il étudiera à Odessa à la fin de son cursus scolaire, encouragé par son père qui exerçait la belle et utile profession de maréchal-ferrant.

 1919 - 1923 passage à Berlin

Le rêve des centraux était ... Paris ! Pour rejoindre la capitale, le jeune homme passe en 1919 par Berlin, ville d’émigrants, où la guerre le bloque. Mais il y retrouve un cercle cosmopolite d’artistes. Avec quelques uns il participe aux décors de l’Opéra, du théâtre « l’Oiseau Bleu » et de films

1923 - 1999 enfin Paris !

L’opportunité du décor d’un cabaret montmartrois lui permet d’accéder à son rêve, Paris où il va réaliser la décoration de restaurants, appartements, cabarets. Cependant, c’est à Montparnasse qu’il décide d’habiter fréquentant Bourdelle et rejoignant le groupe de Pougny, Krémegne, Soutine, où il retrouve avec bonheur l’autre attirance de son enfance, la musique. Celle des jeunes musiciens du groupe Triton sous la baguette de Charles Munch. Hasard, symbole, signe des temps... son atelier se trouve rue d’Odessa, la ville qui le faisait autrefois rêver de Paris avec tant d’autres artistes, dont Pougny et sa femme Xenia. Les réunions sont quotidiennes à « la Coupole », au « Sélect », il s’y rend, curieux du monde qui l’entoure, de ses visages, attitudes, expressions. 

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Bouquet de giroflées et genêts

bouquet de giroflées et genêts mars 2018.jpg

Un  beau bouquet de giroflées et genêts aux couleurs chaudes et lumineuses pour fêter le printemps et vous consoler d'avoir à vous lever une heure plus tôt...

Composition et photo de Marie Belin en mars 2018

La Dame du Passage

Dans la ville, bourdonnante de futilités, brillante d’un néant bien rangé dans les vitrines, ce quatorzième qui s’évanouit aussi dans ces avenues d’un doute cotonneux  dont le sillage soudain nous sidère, là, à l’arrêt d’un bus, il m’arrive souvent- désir de respirer- de bifurquer vers les jardins oubliés, le long de la vieille voie de chemin de fer.

C’est ici, du côté de la rue Friant que j’ai rencontré une femme aux cheveux fous, bariolée de foulards, les yeux filet d’eau clair s’accrochant aux miens, délavés par le siècle.

Je suis resté devant son abri de planches et de cartons.

- Tu veux un café ? M’a –t-elle demandé en pointant du doigt le butagaz.

La gitane me désigna un siège de camping en face du sien.

- Volontiers… par ce froid.

- Ne me demande pas d’où je viens. Appelle-moi la Dame du Passage, bien qu’il n’y ait plus de trains sur cette voie, tu sais, le ruban que tu mets autour du bouquet de la ville et qui s’envole on ne sait où dans la gaieté de la banlieue. Les cabarets du temps des cerises. L’espérance de nos danses. Cette soie s’est détachée quand tout ce bruit a poussé. Et voilà ce chemin envahi d’herbes et de chants d’oiseaux : c’est ma demeure.

Peu de personnes viennent ici. Pourtant, c’est tout près.

Oui, répondis-je. Plus près que la veine de mon cou. Je me suis perdu.

La Dame du passage a joint ses mains en prière.

- Un voisin de palier – Elle désigna une valise remplie de bouquins – cite ce vieux proverbe : «  Ne demande jamais ton chemin à celui qui le connait, tu risquerais de ne plus te perdre. »

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Echo d’une Conférence de Carême de Valère Novarina

Christ-Pantocrator-icone-845-44-couvent-Sainte-Catherine-Sinai_0_729_1411.jpgValère Novarina, dramaturge très connu, poète et peintre a prononcé la 4ème Conférence de Carême le Dimanche 18 mars 2018, à Notre-Dame de Paris, en présence de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.

En l’écoutant, on peut discerner au travers d’un discours à la fois intuitif et poétique qui offre quantité d’images éblouissantes, un itinéraire de foi, à la fois surprenant et émouvant, qui l’a conduit de la contemplation du signe de la Croix, à la reconnaissance du Christ venu s’incarner en notre chair. (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Le signe de la Croix porte en lui une contradiction, à la fois signe de notre mort et de notre relèvement, non d’une fin mais d’une délivrance.

Il médite ensuite sur l’Incarnation, « défi lancé à notre raison », folie comme le disait déjà Saint Paul mais don d’amour : « Seul un Dieu faible peut porter secours. »

Comment trouver Dieu : c’est la grande question. Car Dieu est par excellence « l’incapturé » nous échappant sans cesse, provoquant notre raison, impossible à saisir. Et pourtant nous ne cessons pas de le chercher, nous nous adressons à Lui. Nous sommes appelants, vides de sa présence. Cette séparation est féconde,

Or le Christ, le Logos, n’oublie pas qu’il est l’ouvrier de la création et que les paroles et la raison qui sont en nous, portent sa signature. C’est pourquoi lorsque nous lisons la Bible, nous contemplons le Fils de Dieu ; dans cette lecture, il faut attendre de se laisser toucher car c’est « le lieu où Dieu est embusqué » mais c’est aussi un combat comme celui de Jacob avec l’Ange.

Et peut-être après tout cet effort de face à face, de creusement de la parole, peut survenir l’inattendu, ce que Valère Novarina appelle la grâce comme « une irrigation nouvelle » à relier à la joie, à la musique. « Dieu trouvé en notre chair, non en ce qu’elle est matérielle, mais en ce qu’elle est offerte ».

Pour finir, pour dire l’indicible, Valère prend l’exemple des acteurs de théâtre, avec lesquels il travaille depuis bon nombre d’années, qui, pour que le spectateur devienne « un animal qui s’ouvre » attendent sans le dire que  « quelque chose surgisse qui ne vient pas de nous », une aide, celle de Dieu.

Valère Novarina termine sa méditation sur une contemplation : celle du Christ « Pantocrator, maître de l’univers » qui nous présente les Saintes Écritures et nous bénit.

I.C.

La Galerie du Montparnasse présente

La Galerie du Montparnasse, 55, rue du Montparnasse ( métro Montparnasse- Bienvenue) présentera du 3 avril jusqu'au 14 avril les artistes-peintres : 

                                                       Françoise AUBRY et Heman JARA. 

Le vernissage de l'exposition aura lieu le jeudi 5 avril à 18/h 30

Une Saison de Nobel : Soirée Pearl Buck jeudi 29 mars 19h30 à l’hôtel de Massa

pearl buck-3.jpgLa SGDL accueille le cycle "Une Saison de Nobel" à l'Hôtel de Massa. Jeudi 29 mars à 19h30, une rencontre est dédiée à Pearl Buck, prix Nobel de Littérature en 1938.

Présentation de l'oeuvre suivie d'une lecture.

 Entrée libre sur réservation communication@sgdl.org   

Hotel de Massa 38 rue du faubourg Saint Jacques 75014

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