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11 avril 2025

Paroisse Saint Dominique : 13 avril 2025

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DIMANCHE DES RAMEAUX ET DE LA PASSION  
13 AVRIL 2025  
ANNÉE B 
 
 
La Passion 
 
Deux fois par an nous lisons le récit de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, solennellement proclamé dans la liturgie. Ce mot "Passion" a de nombreux sens dans notre langue. Et il est bon d’en prendre conscience, voire de les méditer. 
 
Si nous parlons de la Passion du Christ, nous pensons à ses souffrances et donc à ce qu’il pâtit pour nous. 
C’est le premier sens, le sens étymologique. C’est la réalité crue et violente de ce Vendredi Saint. Mais cela nous renvoie aussi à son attitude d’offrande : il se laisse faire. Il n’est pas à proprement parler "passif" puisque sa « vie nul ne la prend mais c’est lui qui la donne ». Mais, si le don de sa vie est un choix totalement libre, sa Passion est néanmoins la conséquence du péché des hommes qui le trahissent, le renient, le rejettent. Le Fils remet son Esprit entre les mains du Père, et Jésus se laisse saisir par les pécheurs qui lui font subir ce qu’ils veulent. Il ne subît pas sa Passion, il la choisit. 
 
Par ailleurs, le sens le plus courant du mot "Passion" est peut-être celui de la passion amoureuse. Et ce n’est pas complètement faux. Ce serait faux dans la mesure où la Passion amoureuse n’est pas choisie, tandis que le Christ nous aime dans un acte délibéré. Mais c’est vrai dans la mesure où l’amour du Christ pour nous est l’amour le plus fort qu’un cœur humain puisse éprouver. 
 
Ainsi les mots de Saint Jean, que nous entendrons le Jeudi Saint, prennent tout leur sens : « Jésus ayant aimé les siens […] les aima jusqu’au bout », non seulement jusqu’au bout de sa vie terrestre mais surtout jusqu’au bout de ce qu’il est possible d’aimer. 
 
Le Christ nous a aimés jusque-là, jusqu’où l’aimerons-nous ? 
 
Père Vincent Bellouard 

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Paroisse Saint Pierre de Montrouge - Dimanche 13 avril 2025

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PAROISSE SAINT-PIERRE-DE-MONTROUGE

Textes de l'année C:
Is 50,4-7: : Le Serviteur de Dieu devant la souffrance.
Ps 21, 8-9.17-2022-24: : Pourquoi m'as-tu abandonné
Ph 2, 6-1 1 : La croix et la gloire du Christ
Lc 22, 14 à 23,56: La Passion.
 
Dimanche 13 Avril
 
« Voici ton Roi qui vient vers toi»
 
Nous entrons dans la semaine sainte. Nous entendons le récit de l'entrée de Jésus à Jérusalem. La foule des disciples s'émerveille de l'accomplissement des paroles du prophète Zacharie : «voici ton Roi qui vient vers toi » (Za 9,9)
 
Sans doute sommes-nous résolus à recueillir le mieux possible les grâces de cette grande semaine, en suivant Jésus, jour après jour, pour l'accompagner dans l'offrande de sa vie et célébrer sa résurrection. C'est là une ferveur juste et bonne.
 
Avant que nous allions vers Lui, c'est Lui qui vient vers nous. C'est Lui qui prend l'initiative. « Ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est Lui qui nous a aimés le premier» dit saint Jean.
 
Laissons-Le nous approcher, nous servir, nous consoler, nous relever, nous guérir, nous sanctifier; ouvrons nos coeurs à sa puissance, alors nous pourrons dire avec l'Apôtre au matin de Pâques : « nous sommes les grands vainqueurs, grâce à celui qui nous a aimés » (Rm 8,37)
 
Père Denis Branchu

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Paroisse Notre Dame du Rosaire le Dimanche 13 avril 2025

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Dimanche 13 avril 2025 
 
Semaine Sainte sous le regard du Père !
 
Apprenons de Jésus comment regarder le monde, la Création, les hommes et les femmes  de notre temps :
Jamais il ne désespère ! Jamais !
Comme son Père!
 
R/ Les vrais regards d’amour
Sont ceux qui nous espèrent
Ils nous font voyager
Vers les rêves du Père.
 
Toi l’Adam du jardin dans la brise du matin
Je te prends par la main jusqu’à tes lendemains !
Et toi l’Eve bien-aimée, ton homme crie, émerveillé,
Au sortir de son sommeil, apprends-lui à aimer !
 
J’ai vu tous mes disciples et j’ai vu tous les peuples :
J’ai vu l’Esprit leur dire : « les pauvres sont heureux ! »
Ils sont partis repus et ils n’ont rien compris.
Je suis parti déçu, priant toute la nuit !
 
J’ai vu Pierre renier, par trois fois m’oublier !
Mais je l’ai regardé et lui ai pardonné !
Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi :
Pleurez sur vos enfants, et pleurez sur vous-mêmes !
 
J’ai vu Marie, ma Mère, près de la croix, debout !
L’ai confiée à mon frère pour l’aimer jusqu’au bout …
J’ai vu ceux qui frappaient, j’ai vu ceux qui  criaient,
J’ai vu ceux qui croyaient, j’ai vu ceux qui aimaient !
 
Marie de Magdala, j’ai vu aussi tes pleurs
J’ai dit ton nom : « Marie »; tu m’as dit : « Rabbouni ! »
Et sur chacun de vous, en été, en hiver
Mon regard est offert pour vous mettre debout !
 
P. Philippe Dumas

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Notre-Dame du Travail - Dimanche 13 avril 2025

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13 avril 2025
Dimanche des Rameaux et de la Passion
Année Saint Luc
 
 
QUAND TU SERAS REVENU … 
 
En prenant comme image celle du blé passé au crible, c’est-à-dire secoué vigoureusement dans tous les sens avec un tamis pour séparer le grain des impuretés, Jésus annonce que les apôtres vont être mis à rude épreuve par le Tentateur. Celle-ci aurait dû leur être fatale n’eût été la prière de Jésus. 
 
« Simon, Simon, j’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas ». Il est précieux de savoir que nous sommes portés par la prière de Jésus en notre faveur. En effet, au cœur de la tribulation, nous sommes plutôt assaillis par le sentiment que Dieu nous a abandonnés ou oubliés. Ces paroles attestent que ce n’est pas le cas. Alors que la lumière de notre foi paraît connaître une éclipse, elle est maintenue par un fil à la fois ténu et incassable : la prière du Christ. Ainsi, même dans les turbulences du doute, nous pouvons affirmer : « Je crois ; non pas parce que cela m’est une évidence, mais parce que le Seigneur Jésus a prié pour moi ». 
 
Plus encore, si nous nous sommes effectivement effondrés et que nous pensons avoir perdu toute légitimité pour être témoins de la foi, une autre parole du Seigneur transforme notre perception : « Quand tu seras revenu, affermis tes frères ». 
Estimerions-nous que notre chute nous disqualifie à tout jamais que l’injonction de Jésus nous remet à l’ouvrage : « Tu as mission d’affermir tes frères : oui, toi, qui avais trahi ».  
 
Il est saisissant et bouleversant de comprendre que notre espérance ne réside pas dans notre perfection, mais dans la volonté du Dieu fidèle qui nous appelle ! Notre Seigneur, bien loin de s’exclamer : « Si j’avais su que tu ferais cela, jamais je n’aurais donné ma vie pour toi » dit au contraire : « Je savais que tu avais besoin d’être plus sauvé que tu ne l’imaginais et c’est pour cela que j’ai choisi de donner ma vie pour toi ». Que l’exemple de Simon-Pierre, le renégat devenu saint, nous stimule pour entrer, malgré nos défections, dans la même espérance. 
 
Père Gabriel Würz, Curé + 

 

Le monde attend le passage des saints.  
Là où les saints passent, Dieu passe avec eux. 
Soyez saints comme Dieu (bis)

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