01 mars 2007
Le quartier du petit Montrouge
Petit Montrouge est le nom de ce quartier du 14e plus connu sous le nom de quartier Alésia Avant 1860, ce lieu faisait partie de la commune de Montrouge, divisée en Petit Montrouge et Grand Montrouge, devenu le Montrouge actuel. On peut voir actuellement, Place Michel Audiard, au 44 de la rue du Couëdic, un bâtiment de style Directoire, qui est en fait l’ancienne Mairie Annexe de la commune de Montrouge.
Ce quartier est limité au Nord par le quartier de Montparnasse, à l'Est par celui du Parc de Montsouris, au Sud par la commune de Montrouge, et à l'Ouest par le quartier de Plaisance. Le nom d’Alésia, a été donné à la rue d’Alésia et à l’actuelle place Hélène et Victor Basch (Victor Basch, philosophe, président de la Ligue des Droits de l'Homme, assassiné avec sa femme Hélène par la Milice le 10 janvier 1944), à l’époque Napoléon III, l’empereur étant très attaché aux racines de la France, particulièrement les gaulois.
Cette place était le grand carrefour des anciennes routes de Chartres et d’Orléans, aujourd’hui haut lieu parisien des embouteillages et de la pollution, avec notamment son axe principal,l’avenue du Général Leclerc.
Une origine religieuse et maraîchères
Géographiquement, c’est un plateau qui descend à l’Est en coteaux vers la Bièvre, aujourd’hui enterrée. Avant la Révolution, le plupart des terrains appartenaient aux communautés religieuses, la plupart faisant partie des terres de la Commanderie de Saint-Jean-de-Latran, confisquées par la Révolution. Il y avait au début du 19ème des terres agricoles maraîchères, parsemées de moulins à vent, des restaurants et des guinguettes où se retrouvaient les parisiens le dimanche. Au cours du 19ème, l’urbanisation sera rapide avec magazins, entrepôts et maisons bourgeoises. Mais ce n’était pas un lieu très bien fréquenté, les rixes n’y étant pas rares. En 1832, la guillotine est installée à la « barrière » Saint Jacques, attirant des populations plutôt avides de sensations fortes.
Une architecture très mélangée
Ce quartier présente une grande diversité architecturale. L’ « Haussmannisation » y est peu présente, les rue totalement Haussmanniennes sont plutôt rares, par exemple la rue du Lunain
et partiellement la rue d’Alésia et le quartier de la Mairie. Les façades en plâtre sont fréquentes, indiquant l’origine populaire du quartier. Le sud du quartier possède un habitat début du 20ème siècle et années 30. Enfin, on y trouve une proportion supérieure à la moyenne parisienne de petites constructions
de un à deux étages. On peut voir un résumé des architectures du quartier, rue Bezout, en quelque sorte musée architectural de l’arrondissement.
Alain Constans
08:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris 14e, Montrouge, histoire, Alésia | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
j;ai visiter paris dernierement etant canadien et j;ai habiterdans votre quartier que je ne connaissais pas j;ai decouvert pleins de sites et re rue de marche en plein air la rue daguerre et de petit resto tres bien et bon marche toit en etant a proximite du paris touristique ce quartier vos le detour pour son atmosphre tres parisien classe moyenne
Écrit par : babin jean pierre | 30 juin 2007
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