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30 janvier 2008

P. Luc Dubrulle : la théologie… et ses applications

d640eff7b098b18e41a057e00d9bb99f.gifL’action sociale, la charité. Le P. Luc Dubrulle y a réfléchi, longtemps : sa thèse de doctorat, soutenue en mai dernier pour le doctorat en histoire des religions et en anthropologie religieuse (à la Sorbonne) et en théologie (à la Catho de Paris) porte sur Mgr Jean Rodhain, le créateur du Secours catholique. L’idée du P. Rodhain ? Multiplier les acteurs pour aider les hommes, les femmes, les familles en détresse, en réveillant ce qu’il appelait les « chômeurs de la charité » et qui pouvait se mettre très vite au travail. Vous, moi, des groupes de paroissiens capable de donner et d’agir…

La théologie, c’est le point fort du Luc Dubrulle. Né en 1959  à Avion dans le Pas-de-Calais, il l’a étudié à Paris et à Lille. Ordonné prêtre en 1987 pour le diocèse d’Arras, il a poursuivi ses études à Rome, en théologie morale . Il a été aumônier JEC, chargé d’enseignement auprès des laïcs, dans une école d’infirmières, délégué régional du Mouvement des Cadres chrétiens (MCC), curé de paroisse, délégué diocésain pour la radio… Depuis le 1er septembre 2007, son doctorat le désignait pour prendre la direction  de l’Institut d’études religieuses de Paris (IER), et il revient donc plus directement à l’enseignement. « J'aime la théologie, tant dans son aspect de formation humaine intégrale que dans sa recherche de propositions pastorales pour les sociétés d'aujourd'hui. » explique-t-il. L’IER reçoit actuellement 160 laïcs et 30 religieuses, venus de 17 pays différents, qui s’y forment à un haut niveau.

Gérard Desmedt

Jeudi 31 janvier à 20h 30, au Centre Paroissial, 9 passage Rimbaut, le P. Luc Dubrulle interviendra dans le cadre des Jeudis de Saint Pierre, sur le thème:

"Une paroisse peut-elle être le lieu de la charité, un lieu d'amour, comme dans une famille? 

Commentaires

Pour qu'une paroisse soit un lieu d'amour" massif", où on laisse tomber la "tête" il faut d'abord que l'amour soit clairement désigné par ses pasteurs comme le " BUT" à poursuivre, inlassablement , et dans la vérité , l'humilité, l'oubli de nos petits replis calculés pour ne pas trop donner aux autres, en bref s'économiser. Souvent dans les paroisses, le souci de gérer ou de faire marcher la machine a pris le pas sur l'amour. L'homme ou la femme " efficace" , même s'il est méfiant ou rigide, voire hostile aux nouveaux, est automatiquement propulsé aux commandes, même à un petit niveau. C'est décelable partout. Non, les " responsables"de nos églises ne sont pas toujours des gens affables et disponibles. Depuis toujours on subit leurs manies et leur autoritarisme; ils se succèdent tranquillement à eux -mêmes. Si vous le leur faites remarquer, ils vous répondent que leur tâche n'est pas facile, qu'on les a mis là où ils sont pour servir un intérêt supérieur....Que chacun s'interroge: a-t-il salué tout le monde avec un sourire chaleureux à chacun, avant de commencer son " service"? Essaie-t-il d'écouter ce qui se passe? A-t-il le souci de l'humour pour les raseurs ou les lents? Se pense -t-il indispensable à l'endroit où il est? Met-il une bonne ambiance? Est-il heureux de ce qu'il fait pour et avec les autres? Sent-il que l'amour est LA?
C'est ça une paroisse où il y a de l'amour. On ne fuirait pas certaines, si on y trouvait de la vraie charité, aimante, quoi....

Écrit par : Marie | 04 février 2008

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