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Si je vous dis : "Séisme en Haïti" vous répondez "Port-au-Prince !"
Mais bien d'autres villes et villages ont été tout aussi sérieusement endommagés. La population chante sa confiance en Dieu malgré tout. Une grande solidarité se développe. Chacun s'engage sur le chemin de la reconstruction.

Les religieux, religieuses sont sinistrés parmi les sinistrés. La Congrégation de St-Joseph de Cluny a eu six établissements démolis. Elle s'est mise à l'œuvre pour sortir les enfants de la rue et qu'ils aient à manger. Dès le 5 avril quatre établissements fonctionneront à nouveau.

A Paris, avec les étudiants qu'elle accueille et la collaboration de la paroisse St-Dominique, la communauté des Frères Maristes a voulu apporter sa part à la reconstruction. Elle l'a fait sous la forme d'un bol de riz le samedi 27 mars dans la salle Ste-Thérèse.

Quarante deux personnes sont venues. Elles ont partagé la nourriture et la parole. Elles ont écouté des témoignages. Elles ont communié à la prière des chrétiens d'Haïti. Elles ont répondu à l'invitation d'apporter leur obole. Sept cent quinze Euros ont ainsi été recueillis. Ils seront remis au diocèse de Paris qui centralise les dons. Dans les média, on ne parle plus du séisme d'Haïti.

N'oublions pas ! Continuons à porter cette préoccupation. Continuons à prier.

Écrit par : Bernard Méha | 31 mars 2010