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Les terrains de l'Hôpital Saint Vincent de Paul font l'objet d'une étude concernant l'élaboration d'un nouveau quartier. Il s'agit d'une part de conserver les bâtiments se rapportant à la Congrégation de l'Oratoire, construits en 1655, et d'autre part de permettre la réhabilitation ou la démolition des bâtiments existants.

Les pavillons Marcel Lelong et Adolphe Pinard, des « bâtiments-îlots », constituant deux ensembles homogènes devront faire l'objet d'une réflexion sur leur conservation éventuelle.

Quant au bâtiment de la chaufferie, il semble qu'il manque d'intérêt pour sa conservation ultérieure. Le projet contient un ensemble de circulations nouvelles qui offrira une perméabilité piétonne, une continuité visuelle structurée par une allée périphérique. D'autre part, une nouvelle rue permettra la jonction entre la rue Boissonade et l'avenue Denfert-Rochereau.

Rappelons brièvement qu'à la suite de la confiscation des biens du clergé en 1792, les bâtiments de l'Oratoire devinrent un hôpital d'accouchements,  puis en 1796 une maison d'allaitement, et enfin en 1814 un hospice pour les enfants trouvés. On sait que fut percé dans le mur de la congrégation, un tour, où une mère pouvait remettre aux sœurs de Saint Vincent de Paul, son nourrisson abandonné et ceci jusqu'en 1860.

Documentation provenant du Journal Mont 14- mai/juillet 2010