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27 avril 2011

La fille du puisatier

Un film de Daniel Auteuil

aff-fillepuisatier.jpgAutre temps, autre regard porté sur une fille pauvre, séduite par Jacques, le jeune aviateur… Patricia porte l’enfant de cet amour défendu, dans la crainte et la douleur de l’abandon. La petite paysanne rejetée, rejoindra le refuge bienveillant de sa tante, tandis que son père se livrera à une lutte sans merci pour défendre ses prérogatives de grand-père, ceci dans l’unique but de faire respecter le nom de famille, son nom, car ici l’honneur passe par le respect des traditions familiales, fortement ancrées au  sein du clan.

Mais l’enfant qui naîtra du déshonneur finira par réconcilier les parties. L’optimisme effacera les blessures et l’incompréhension entre les familles, celle du géniteur et celle de la jeune fille. Le soleil de la Provence allumera d’autres soleils, ceux de la tendresse retrouvée.fillepuisatier-034001.jpg

Daniel Auteuil porte la vérité du puisatier avec naturel et une force un peu bourrue. La jeune Astrid Bergès-Frisbey est simple et magnifiquement convaincante par l’émotion qu’elle nous fait partager. Sabine Azéma et Jean-Pierre Darroussin endossent leur rôle de boutiquiers embourgeoisés avec la raideur et la suffisance qu’il convient. Quant à Kad Merad, il ouvre son cœur et sa générosité avec une sincérité  émouvante.

Marcel Pagnol apprécierait cette version revisitée  soixante dix ans après celle créée  avec Raimu, tandis que les dialogues ont été respectés à l’identique. Ce « remake » n’a pas pris une ride. Le mistral et les paysages d’une Provence éternelle nous font revivre cette histoire, avec la juste mesure d’un retour aux valeurs essentielles de la vie : l’amour partagé, retrouvé, et  le pardon accordé.      R.R

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