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07 février 2012

Il neige

 La neige ? Symbole d’une innocence passée ou à venir. Image de l’enfant jouant avec de grosses boules blanches. Il y a aussi ce bonhomme de neige surgi de nulle part ; il est coiffé, vêtu d’oripeaux souvent grotesques. C’est un clown figé dans la froidure du ciel. On rit de le voir rassembler sur lui l’esprit d’un carnaval blanc, un carnaval où le froid remplacerait le soleil de Copacabana !

Ah l’hiver ! Cette saison où les maisons font le gros dos, où l’on se sent bien chez soi, à l’abri de tous les dangers, où le silence remplace les exubérances des saisons vouées au soleil.

L’hiver ? C’est aussi le temps qui passe, quand les cheveux blancs remplacent les boucles blondes de l’enfant. L’hiver ? Quand la maladie frappe à la porte de l’homme bien portant. Hiver du deuil, hiver de la souffrance, hiver de la mélancolie, lorsque la vie semble s’être arrêtée au pied d’un arbre noyé de brouillard…

Mais l’hiver, c’est aussi le chant d’un espoir, lorsque la nature reprendra sa puissante respiration, où chaque goutte de soleil irriguera le jardin de l’Espérance. Les moissons seront alors à la hauteur du semeur auquel nous aurons confié nos âmes.

Espérance ! Que tes vertus convertissent les pèlerins du cœur, ce cœur qui contient toutes les médecines de l’amour, celui qu’un certain Jésus sema sur les chemins caillouteux de nos vies si fragiles et pourtant si lumineuses.  R. Rillot

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