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16 juin 2013

Cycle de prière oecuménique - Prière pour le monde

BRESIL, GUYANA, SURINAM

Luc 7, 36 à 8, 3 ; Ps 32(31)


Le Guyana et le Surinam, situés au Nord du Brésil, comptent respectivement 762 000 et 530 000 habitants. La moitié de la population est chrétienne, catholique et protestante à parts égales, 30% sont hindouistes, descendants d’immigrés indiens venus travailler jadis dans les plantations. Le Guyanapossède une économie relativement stable qui repose essentiellement sur les exportations d’or, bauxite et bois. La Chine investit dans le développement des infrastructures et la Norvège participe au projet de préservation de la forêt. L’économie du Surinam repose sur les exportations de ses ressources en or, bauxite, pétrole et produits agricoles. Des mesures sont prises pour lutter contre le trafic de drogue, le blanchiment d’argent et l’orpaillage clandestin. Dans les deux pays, l’accent est mis sur le développement du tourisme.

Le BRESIL est une république fédérale de 196 millions d’habitants vivant surtout dans les zones urbaines côtières. L’économie est largement diversifiée et l’agriculture en est un des secteurs clés. Il possède également des minerais et des ressources énergétiques. D’importants sites offshore de pétrole ont été découverts récemment. Depuis 2011, le pays est devenu la sixième puissance économique mondiale. La production est stimulée par la demande interne d’une classe moyenne en plein essor. Près de 40 millions de personnes ont pu bénéficier, dans le courant de ces dix dernières années, des retombées de la politique sociale du gouvernement. L’économie est stimulée aussi par son partenariat avec la Chine et son entrée dans la groupe des puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Cependant, une bureaucratie lourde et une législation du travail trop rigide freinent le développement des infrastructures qui ont du mal à se mettre en place sur le terrain. L’enseignement est souvent mal adapté aux besoins du marché du travail. La corruption reste un grand problème. En juin 2012, a eu lieu à Rio, la deuxième conférence des Nations Unies sur le développement durable, mais le bilan des 20 dernières années et les engagements pour l’avenir ont été plutôt décevants. Participant à cette réunion, les représentants du Conseil Œcuménique des Eglises se sont engagés fermement à poursuivre et soutenir les initiatives dans ce domaine, autant que possible aussi avec les représentants des autres religions. En ce qui concerne les Eglises, le Brésil est majoritairement catholique ; les mouvements pentecôtistes sont aussi très présents partout. L’expérience des communautés ecclésiales de base a mis en avant un engagement de la foi chrétienne dans la société et dans la vie politique, bien ancré maintenant, et trouvant sa place aux côtés d’une Eglise traditionnelle plus conservatrice.

Notre Père, nous t’adressons aujourd’hui notre prière pour les peuples du Brésil, de Guyana et du Surinam. Nous te rendons grâces pour la diversité de ta création particulièrement riche et abondante dans ces pays. Nous te rendons grâces aussi pour le dynamisme des Eglises et leur engagement dans le soutien des plus pauvres. Bénis, nous t’en prions, tous ceux qui luttent pour construire un monde plus respectueux de ta création et des droits des plus démunis. Sois aussi auprès de ceux qui soutiennent les peuples autochtones contre la déforestation en Amazonie.

« La fidélité entoure celui qui compte sur le Seigneur.

Réjouissez-vous les justes,

Et criez de joie, vous tous les cœurs droits ! » (Ps 32, 10 et 11)

 

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