Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18 juillet 2014

Gaumont-Alésia : dernière séance le 2 juillet !

Le 2 juillet prochain, après la dernière séance, le plus grand cinéma du 14e, le Gaumont Alesia, a fermé ses portes pour 14 à 16 mois. Le bâtiment historique sera entièrement détruit pour renaître au même endroit, totalement neuf, avec 7 salles de 95 à 438 sièges. La plus grande sera dotée d’un écran courbe. Après les travaux, toutes les salles seront accessibles aux personnes handicapées. Le cabinet d’architecte Manuelle Gautrand a prévu aussi un sous-sol et des « espaces d’accompagnement », plus conviviaux. La façade, résolument futuriste, sera composée de structures métalliques sur lesquelles seront fixées plusieurs milliers de diodes électroluminescentes (LED). Elles permettront notamment la diffusion des bandes-annonces des films. Un auvent protègera l’attente des spectateurs de la pluie.

GaumontAlesia100821044023641496.jpg

Le Gaumont Alésia est une très ancienne salle de cinéma du 14e. (Cliquer sur l'image pour l'agrandir). Il a ouvert le 4 février 1921, sous le nom de « Montrouge Palace ». Son architecture (qui demeure encore pour quelques jours) était audacieuse pour l’époque : une structure d’arcades en béton armé. La salle de cinéma (unique) de l’époque comptait… 2800 fauteuils, avec balcon et loges, comme dans les théâtres. Gaumont rachète la salle en 1930, et le cinéma prend alors le nom de « Gaumont Sud ». Il est transformé en 1951, la salle étant réduite à 2000 fauteuils. Dans les années 1960, il prend le nom de « Montrouge Gaumont ». En 1973 commence la création des multisalles. Après de nouveaux travaux, le cinéma offre 4 salles, de 900, 400, 300 et 120 places. Avec encore une transformation en 1986 pour monter à 7 salles, avec un nouveau nom : la dénomination actuelle « Gaumont Alésia ».

Gérard Desmedt

Les fondations religieuses du Petit Montrouge

Notre Dame de Bon Secours histoire-visuel.jpg

 L’hospice Notre Dame de Bon- Secours

Ce fut l’abbé Carton qui est à l’origine de l’hospice. Il logeait au 93 de l’avenue d’Orléans et y avait recueilli plusieurs vieillards. Leur nombre augmentant sans cesse et venant d’hériter de sa famille d’une somme de 20 000 francs, il l’employa à l’acquisition d’un pavillon donnant sur le passage Rimbaut. On était en 1873. Il put ainsi augmenter le nombre de ses pensionnaires et fit venir dans ce pavillon trois religieuses pour les soigner. Ce fut là l’origine de sa fondation.

 Mais le local devenant trop étroit, il acquit un terrain de 15 000 mètres carrés situé rue des Plantes (n° 68 aujourd’hui). Il sollicita de la part des paroissiens des fonds supplémentaires et en 1881, l’hospice comprend déjà 54 vieillards. Cette construction reçut le nom officiel de « Bon- Secours ». Une statue érigée au dessus de l ‘autel de la chapelle de la Sainte Vierge, dans l’église paroissiale, en symbolise la réalisation. Elle représente la vierge étendant son manteau protecteur sur un malade couché et un vieillard accroupi.

NDLR : Documentation extraite du livre de l’abbé Joseph Magnien (notre vieux Montrouge) édité en 1961 aux Editions Franciscaines.