Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03 avril 2015

Ionesco à Montparnasse

Une plaque commémorative avait été dévoilée le 5 décembre 2014 au 96 boulevard du Montparnasse indiquant que Eugène Ionesco y avait  habité. De nombreuses personnalités assistaient à cette cérémonie : notre maire Carine Petit, Pascal Cherki, Hélène Carrère d’Encausse, Marie-France Ionesco, Stéphanie Tesson, directrice du théâtre de Poche Montparnasse. Rappelons que ce théâtre avait présenté La Leçon  dès 1951. En 2013, ce théâtre présentait Les Contes, écrit par Ionesco pour sa fille.

ionesco,montparnasseRappelons brièvement la vie de Ionesco. Il est né le 25 novembre 1909 en Roumanie. Il était le fils d’un roumain et d’une française. Dès son enfance, il fut imprégné par la culture française. A l’aube des années 50, le critique Jacques Lemarchand : « saluait l’avènement d’une nouvelle génération de jeunes auteurs, parmi lesquels figurait Ionesco et Beckett ».

Ionesco aimait Paris et Montparnasse. Il a été académicien, critique d’art, dramaturge, écrivain de langues française et roumaine, peintre et père du théâtre de l’Absurde.

En 1938, il fréquentait « La fraternité cosmopolite » des brasseries du carrefour Vavin-Montparnasse, « nombril de l’univers, centre du monde et tour de Babel ». Dans l’entre-deux-guerres, on disait que ce lieu était la Société des Nations, la seule qui vaille…

Ionesco en pleine gloire s’installa au 96 boulevard du Montparnasse. Il s’y éteint le 28 mars 1994.

Le théâtre de l’Absurde dont Ionesco est un maître reconnu, fut également représenté par  Adamov, Beckett, et aussi Jean Genêt et Nathalie Sarraute. Il faut signaler que Ionesco fut un peintre de près de 400 gouaches et lithographies et qu’il fut également critique artistique sur Alechinsky, Brancusi, Brauner, Giacometti, Klein, Miro.

Ionesco restera l’un des archétypes du théâtre d’après-guerre, immortalisant par son œuvre, l’absurdité, l’angoisse et l’horreur indicible  portées  par la Seconde Guerre Mondiale.

- Documentation extraite du Bulletin n° 213 de la SHA du 14ème.

Les commentaires sont fermés.