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05 juin 2016

La Maison de retraite La Rochefoucauld

Hopital de la rochefoucauld photo récente.jpgLe 15 de l’avenue Général Leclerc voit l’entrée d’un jardin au fond duquel se situe une importante construction, celle de la Maison de retraite que voulut établir la duchesse de La Rochefoucauld-Liancourt en 1782. Cet établissement est aujourd’hui dirigé par l’Administration des Hôpitaux de Paris et est devenu un centre de gérontologie.                             

L’histoire de cette maison de retraite plonge dans les dernières années du 18ème siècle. Il faut savoir que les Pères de la Charité – ordre de religieux institué en 1617 pour soigner les malades – obtinrent en mars 1781 l’autorisation d’acquérir des terrains au Petit Montrouge en vue d’y édifier un hospice. La duchesse de La Rochefoucauld donna 36352 livres pour sa fondation et le roi Louis XVI 10 000 livres de rente.               

Au début, douze lits furent créés, dont six affectés au traitement d’ecclésiastiques et six à des militaires indigents et malades. Par ailleurs, 100 000 livres furent alloués par l’assemblée du clergé pour la construction de la maison. Les prévôts des marchands et échevins de Paris fondèrent trois lits à perpétuité dans le futur hospice en affectant 1800 livres de rente sur le domaine. L’établissement ouvrit en 1783 sous le nom d’Hospice ou Maison royale de santé. L’établissement jouissait d’une concession de 15 lignes d’eau provenant de l’aqueduc d’Arcueil. Sous la Révolution, la Maison royale devint en 1792 l’Hospice national, réservé aux malades des districts de Bourg la Reine, devenu Bourg- Egalité. En l’an IV (1796), l’Hospice national devint Succursale des incurables, hommes et femmes et en l’an VI Hospice de Montrouge.                             

Pendant la tourmente révolutionnaire, la situation des établissements charitables fut déplorable et instable. Elle redevint normale par la création en 1801 du Conseil général des Hospices, remplacé en 1849 par la naissance de l’Assistance Publique. Un arrêté du Conseil Général des Hospices lui donna le nom de La Maison de retraite de Montrouge. C’est alors en 1801 et 1802 que furent construits les bâtiments que nous voyons actuellement avenue du Général Leclerc. Les plans furent dressés par un des grands architectes du 18ème siècle, Jacques Denis Antoine (1733-1801) auquel on doit la Monnaie de Paris. L’artiste mort en 1801 ne vit pas son œuvre, seulement achevée en 1802.   ( à suivre ) -

Documentation extraite de la Revue N° 27 de la S.H.A. DU 14E 

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