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27 octobre 2016

Une histoire du 14ème arrondissement (I)

Paris, depuis sa naissance au sein de l’Ile de la Cité, s’est, au cours des siècles, construit en cercles concentriques et le Paris d’aujourd’hui « intra muros » nous offre une multiplicité de facettes, à la fois issues de situations locales préexistantes et du découpage en vingt arrondissements effectué par Napoléon III en 1860.              

Le rêve de nos municipalités françaises – quadriller les communes sur le modèle de la cité latine – fut repris par nos rois et nos empereurs. Ainsi, en ce qui concerne Paris, nos quartiers – ce qui signifie division en quatre – étaient au nombre de seize sous Henri III, quarante huit sous la Révolution, et  douze arrondissements jusqu’en 1860, avant de devenir vingt actuellement. Nous avons ainsi des multiples de quatre, ce qui est encore vrai de nos jours,  chaque arrondissement  étant divisé en quatre quartiers. L’idée maîtresse que mit en pratique Napoléon III consista à porter Paris à ses véritables frontières humaines et topographiques, c’est-à-dire jusqu’aux fortifications édifiées par Louis Philippe.               

En 1848, il avait reçu de la monarchie de Juillet une capitale pleine de monuments illustres et superbes, mais cette ville était à la fois informe et infecte, car le mercantilisme et le goût de la propriété bâtie avaient fait pousser en tous sens des excroissances ressemblant aux tentacules d’une hydre.               

pavillon Ledoux à Denfert-Rochereau. pav Ouest JPG.JPGLe plan dit « de Villequin » fait comprendre ce développement anarchique autour du noyau central, bien que depuis la fin du 18ème siècle, Paris fût contenu par une nouvelle muraille appelée : « le Mur des Fermiers Généraux ». Cette enceinte était destinée à faire payer des droits aux produits venus de l’extérieur. Sur l’actuel territoire de notre 14ème,  et à partir de la place Denfert Rochereau, qui conserve deux bâtiments d’octroi construits par Nicolas Ledoux, les boulevards Blanqui vers l’est jusqu’à la place d’Italie et les boulevards Raspail et Edgar Quinet vers l’ouest jusqu’à Montparnasse, marquaient la limite du Paris d’avant 1848. De ce mur, le peuple chantait : « Pour accroître son numéraire et raccourcir notre horizon, La Ferme a jugé nécessaire de mettre Paris en prison ».  On disait également : « le mur murant Paris rend Paris murmurant ».              

Commencé en 1787, le mur fut achevé en 1797 et survécut  aux marées révolutionnaires. Les droits d’entrée dans Paris supprimés en mai 1791 furent rétablis par la République  et continuèrent de fonctionner jusqu’en 1860. On peut préciser que ce mur dit « de la Ferme » n’avait sur le plan militaire, aucune utilité.

Un prochain article reprendra l’histoire de l’évolution de notre 14ème.( Documentation extraite du n° 29 du bulletin de la SHA du 14ème). 

Photo : Bâtiment d'octroi construit par Nicolas Ledoux, Place Denfert-Rocherau .

Exposition de Denis Dailleux du 28 octobre au 3 décembre à la Galerie Camera Obscura

Camera Obscura exposition Denis Dailleux 28oct-3 dec 2016 jeune enfant au visage enfariné Ghana.jpgExposition de Denis Dailleux du 28 octobre - 3 décembre 2016.

Vernissage le jeudi 27 octobre à 17h, en présence de Denis Dailleux : Signature du livre GHANA (éditions Le bec en l’air) 

Denis Dailleux est célèbre pour le portrait inédit et passionné de l’Égypte qu’il élabore depuis une vingtaine d'années.
En quête de nouveaux espaces de création, il s'est rendu régulièrement au Ghana depuis 2009.
Les pêcheurs du port de James Town, ancien quartier d'Accra, la capitale, sont devenus l’un de ses sujets favoris, avant qu'il ne découvre, guidé par ses amis Francis et Joseph, la région Ashanti et les villages des bords de la Volta.
Ce sont les rencontres, les liens tissés à travers elles avec un pays, qui sont l'âme du travail de Denis Dailleux.

En Égypte comme au Ghana, son attachement aux quartiers Camera Obscura expo Denis Dailleux 27 oct -3 décembre2016  Ghana quartiers pauvres.jpgpopulaires, aux gens modestes, témoigne de sa volonté d'en montrer la beauté et la noblesse.

Notre exposition accompagne la sortie du livre "Ghana" aux éditions Le Bec en l'air photographies et textes de Denis Dailleux. 112 pages. 42 euros. Une édition limitée accompagnée d'un tirage (format 16 x 16 cm) est disponible au prix de 300 euros.

La galerie est ouverte au public du mardi au samedi de 12h à 19h et le samedi de 11h à 19h.

Galerie Camera Obscura, 268 Boulevard Raspail 75014, Paris, France  01 45 45 67 08  - www.galeriecameraobscura.fr

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