Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24 mars 2019

Camera Obscura - Derniers jours de l’exposition Jungjin Lee jusqu’au 30 mars

galerie camera obscura 75014, Jungjin LeeLa galerie Camera Obscura présente "Opening / Ocean", une exposition consacrée au travail de Jungjin Lee et regroupant les séries Opening (2017) et Ocean (1999).

Jungjin Lee est née en Corée et vit aux États-Unis depuis 1988. Diplômée en photographie de l'Université de New York, elle fut par la suite assistante de Robert Frank.

Cette exposition se tiendra  jusqu'au samedi 30 mars inclus (du mardi au vendredi 12h - 19h et samedi de 11h à 19h)

Galerie Camera Oscura 268 Boulevard Raspail 75014 Paris- tel 01 45 45 67 08

www.galeriecameraobscura.fr


Opening est le titre choisi par Jungjin Lee pour le récent travail que nous présentons dans cette exposition, associé à des photographies plus anciennes de la série Ocean (1999).

Pour « Opening, » Jungjin Lee est revenue dans les paysages désertiques qu'elle affectionne, en Arizona, au Nouveau-Mexique et au Canada : une nature primitive, essentielle, vide de présence humaine.
De façon inhabituelle, elle privilégie dans cette série le format panoramique vertical, s'éloignant de l'évidente horizontalité de ces paysages.
Elle nous invite ainsi à une lecture plus abstraite et en quelque sorte spirituelle de cet univers de roches et de nuages, reliant dans la verticalité de son regard le ciel et la terre, le lourd et le léger, la lumière et l'ombre.

« Ocean »  entraîne par contre notre regard vers le bas, vers les profondeurs d'un élément liquide qui recèle sous sa surface mouvante un monde que nous devinons sans le connaître. Images inquiétantes qui, comme l'océan de Solaris*, menacent de donner corps à nos fantasmes.

D'une série à l'autre, de la profondeur de l'océan à l'ouverture possible vers le ciel, Jungjin Lee poursuit dans sa photographie une quête qui englobe dans un même mouvement invention formelle et recherche d'une vérité intime qui pourrait se traduire en images inexplicables, évanescentes et touchantes, à l'égal de la musique.

Didier Brousse

* cf. Film d'Andreï Tarkovski (1972) d'après le livre de Stanislas Lem.

Les commentaires sont fermés.