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03 mars 2021

A Montsouris, l’eau coule de source

On sait que la rue de la Tombe-Issoire est, dans le XIVème arrondissement, sur l’exact tracé de la voie romaine qui allait de Lutèce vers Orléans. Au carrefour de cette voie et du débouché de la rue Beaunier, nous sommes sur le point culminant du Paris de la rive gauche, soit 56 m.

On sait par ailleurs que les Romains, pour alimenter la ville en eau potable, avaient construit un aqueduc traversant la vallée de la Bièvre à la hauteur de Cachan et dont il reste des vestiges. Ils récoltaient alors le précieux liquide  des sources situées sur le plateau de Rungis.

Les siècles passèrent, Paris se développa en superficie et le nombre d’habitants aussi. C’est ainsi qu’au XIXème  siècle, lors du Second Empire, Hausmann, préfet de la Seine, réorganisa l’eau de la Capitale.

Réservoirs de _Montsouris_Avenue_Reille.JPG Ainsi furent construits les réservoirs de Montsouris qui alimentent, à ce jour, les quartiers situées en partie basse de chaque côté de la Seine, fournissant un cinquième de la consommation quotidienne des habitants. Au total, 200.000 m³ sont stockés dans les réservoirs de Montsouris.

Mis en service en 1875, les réservoirs de Montsouris recueillent les eaux de trois rivières situées en Seine-et-Marne, à savoir : le Loing, le Lunain et la Voulzie ; 100 km les acheminent suivant une légère pente. Cependant, une usine de traitement, située à l’Haÿ-les-Roses, procède à une épuration.

5000 m³ d’eau sont recueillis chaque heure dans les grands réservoirs de Montsouris.

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