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«  La Voix » a rédigé plusieurs articles sur ce conflit, qui dure depuis une vingtaine d’années. Donc, suite et… renouveau. Inoccupée depuis les années 1960, la ferme a été abandonnée, squattée, dénaturée. Une association s’est créée pour lui redonner vie. Après de multiples épisodes impossibles à résumer, une solution a été enfin trouvée, pour un épilogue que l’on espère heureux. La mairie du 14^e avait acheté le terrain en 2013, il a donc fallu neuf années pour arriver au bout de la transformation...

Les 420 m² du bâtiment ont été rénovés dans un esprit écologique, avec des matériaux naturels : utilisation de chanvre, de laine de bois, de plâtre et de chaux pour l’isolation, réemploi de matériaux trouvés sur place (poutres, tuiles…). Un chantier dirigé par l’agence Grand Huit, qui se déclare « marquée par l’engagement écologique et le sens de l’utilité sociale ». Prix de la réhabilitation : 1,7 million d’euros, couverts dans le cadre du budget participatif, décidé par les habitants du 14^e.

A partir du mois de septembre, la ferme accueillera l’association Circusnext, qui promeut les artistes et les arts du cirque. L’association veut que son action assure « sensibilisation, découverte et diffusion auprès de divers publics, dans un souci de créer de la mixité : familles, usagers d’associations, acteurs de l’ESS, publics scolaires, publics de centres d’animation, personnes âgées en EHPAD… » Circusnext souhaite aussi des moments conviviaux, avec un partage de l’histoire patrimoniale du lieu.

Plus tard, le « pavillon troubadour », un bâtiment du XIXe siècle, situé villa Saint Jacques sur le terrain de la ferme, accueillera une bagagerie solidaire. Elle permettra aux sans-abri d’y déposer leurs affaires personnelles en sécurité.

Gérard Desmedt

image 2  https://grandhuit.eu/projet/bagagerie-troubadour/